Participation politique des femmes : 8 journalistes ivoiriens sensibilisés pour une meilleure couverture
L’institut Panos Afrique de l’ouest (IPAO) organise depuis ce mercredi 18
octobre 2017 à la Maison de la Presse d’Abidjan Plateau, un atelier de
formation de trois jours, pour 8 journalistes de différents médias
« mainstream » de Côte d’Ivoire (presse écrite, radios, médias en
ligne sur le thème de la participation politique des femmes. Les rédacteurs en
chef de ces mêmes médias participent au premier
jour de l’atelier pour une sensibilisation sur le sujet.
Dans son intervention, La secrétaire exécutif, de l’observatoire nationale
de l’équité et du genre, madame Kaba Fofana Yaya, a fait l’état des lieux de la
représentativité des femmes dans les instances de décisions politiques et
publiques. « La Côte d’Ivoire est loin des 30% règlementaires décidé par
la convention sur l’élimination de toutes les formes de discriminations à
l’égard des femmes », dit-elle. Pour preuve l’indicateur des femmes au parlement,
la Côte d’Ivoire occupe la 156ème place sur 198 pays. D’où l’urgence
de mettre en place une loi assez contraignante à ceux qui élaborent les listes
de candidatures afin que les femmes se présentent et soit élu. Il faut
également que nos autorités nomment les femmes aux postes de responsabilités.
« L’atelier entre dans le cadre du projet « Femmes, occupez les
médias! » (FOM) que l’IPAO met en œuvre pendant quatre prochaines années
(2017-2020) dans quatre pays de la sous region, notamment, Sénégal, Mali, Niger
et Côte d’Ivoire. L’atelier de ce jour vise à impliquer les médias ivoiriens en
tant qu’agents de changement pour lutter
contre les violences faites aux femmes et pour promouvoir la participation
politique des femmes », indique pour sa part Tidiane Kassé, chef de projet
à l’institut Panos Afrique de l’Ouest et formateur principal.
Notons que projet « Femmes, occupez les médias! » est faite en
deux volets, à savoir la participation politiques des femmes faite au Sénégal
et en Côte d’ivoire et les violences faites aux femmes au Mali et au Niger.
Ciss Toum