Côte d’ivoire : la sécurisation des armes chimiques au cœur des débats à Abidjan
Fonctionnaires des services douaniers et portuaires de l’Afrique du nord, du centre et de l’ouest très assidus au cours sur les aspects techniques des régimes de transfert de la convention pour l’interdiction des armes chimiques. Cette formation selon le pharmacien-colonel NANGA YESSE secrétaire permanent de la commission pour l’interdiction des armes chimiques en Cote d’Ivoire vise à confronter les expériences et les bonnes pratiques des états-parties au regard de la convention pour l’interdiction des armes chimiques. Mieux elle permettra d’identifier les produits chimiques indexés par la convention, de recenser les sources d’information et de discuter des points d’achoppements inhérents au déclarations de transferts de produits chimique inscrits aux ports et zones franches.
Enfin
de faire une évaluation des risques, des transbordements et des logiciels
utilisés par les services douaniers. L’intérêt de cette formation qui
cristallise l’attention des pays participants aux dires de PAVLO BYALYK
représentant du directeur général de l’organisation internationale des armes
chimiques (OIAC) est salutaire puisqu’elle s’adresse à tous ceux qui savent
très peu ou n’ont aucune connaissance de la convention. Et c’est à niveau que
la visite du Port autonome d’Abidjan en cas pratique de transfert de produits
chimique dangereux viendra renforcer leurs acquis.
Au
nom du ministre abdallah Albert Toikeusse MABRI, claude BEKE dassys secrétaire
général du ministère des affaires étrangères a souligné l’engagement des
autorités ivoiriennes sous la conduite de SEM ALASSANE OUATTARA de faire en
sorte que la sécurisation des armes chimiques soit une réalité en Afrique. Tout
en déplorant les écarts important constaté dans le commerce de ces armes. Ce
qui constitue un frein à leurs traçabilités.
Pour
mémoire la Cote d’Ivoire a adhéré à cette convention pour l’interdiction des
armes chimiques dès son entrée en vigueur en 1975.
Placide
GNAHOUET