Allah Kouadio Rémi, ministre de l'environnement et du développement durable, a mis son domicile sis au quartier municipal de Bouaké, à la disposition de la Côte d’Ivoire le week-end dernier.

Cette maison communément appelée « La Maison blanche » est désormais le nouveau cadre d’exercice du préfet de la région du Gbêkê, Aka Konin. Pour cause, l’ancienne préfecture avait été la cible des vandales lors des troubles occasionnées par la hausse des factures de la Compagnie Ivoirienne de l’Électricité (CIE).

Allah Kouadio Rémi, a exprimé son amour viscéral à l’endroit de la ville de son cœur, Bouaké. La préfecture est un instrument de travail pour lui.

« J'ai souhaité poser cet acte de solidarité à cause du président de la république, son Excellente Alassane Ouattara, qui veut le meilleur pour la Côte d'Ivoire. Il faut aider le président à aller de l'avant. Bouaké la deuxième ville de la  Côte d'Ivoire, se doit d'avoir cet instrument de travail » a justifié le donateur.

Moments favorables pour le maire de la commune de Bouaké, Djibo Yssouf Nicolas,  de témoigner toute sa reconnaissance face à cet acte de solidarité, tout en vilipendant le comportement irresponsable des jeunes dans la destruction des édifices publics le vendredi 22 juillet dernier.

« C'est une regrettable parenthèse qui se ferme ce matin. Depuis lors, notre gouverneur est ses proches collaborateurs étaient en attente de bureaux confortable pour remplir convenablement leurs missions régaliennes. Ce légitime vœu est aujourd'hui exaucé grâce à la grande générosité de monsieur le ministre de l'environnement et du développement durable, Allah Kouadio Rémi, notre bienfaiteur. Merci à vous monsieur le ministre », a affirmé le premier magistrat de Bouaké.

Le directeur général de l'administration du territoire, Amani Ipou Félicien, au nom du Ministre de l’intérieur, Hamed Bakayoko, a tout d’abord salué le geste symbolique du bienfaiteur, le Ministre Allah Kouadio Rémy, avant de signifier l’utilité de la préfecture dans le développement d’une nation.

« Cette bâtisse de plus de 15 pièces sur une superficie d'environ 5000 mètre carré qu'un membre du gouvernement a bien voulu mettre à la disposition de l'État afin que la continuité  des activités régaliennes gérées par le préfet soit assurée et qu'il n'y ait pas de rupture dans la chaine de coordination des activités des services publiques ainsi que dans l'encadrement des populations. Ce geste hautement symbolique mérite d'être salué à plusieurs égards. La  préfecture est un maillon essentiel de notre système administratif. Il était donc urgent après ces événements malheureux, que l'État puisse dans des délais brefs trouver une solution dans l'attente de la réhabilitation complète de son siège ».

Makan HEMA

Correspondant Territorial