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Côte d’Ivoire : Après l’attaque du camp du CCDO à Bouaké, les autorités appellent au calme

IvoirInter24 10 Jan 2018 - 11H06
Côte d’Ivoire : Après l’attaque du camp du CCDO à Bouaké, les autorités appellent au calme

Les autorités de Bouaké, sous la houlette du préfet de région, Aka Konin et le maire de la commune, Djibo Youssouf Nicolas, ont effectué une visite  au camp du Centre de Coordination des Décisions Opérationnelles (CCDO), ce mercredi matin afin de constater les dégâts de l’affrontement entre les frères d’armes.

 

« Dieu merci, il n’y a eu aucune perte en vie humaine. Et ça, c’est très important. Je pense que les autorités vont procéder  à une enquête  et nous saurons ce qui s’est passé, pour ne plus que  cela se reproduise. Bouaké a assez souffert, nous ne voulons plus qu’en cette année 2018, ce genre d’incidents dont les répercutions très négatives sur le développement de la ville, se produisent », a signifié, Nicolas Youssouf Djibo.

 

Quant au préfet, Aka Konin, il a exprimé tout son regret face à cette situation  plus que déplorable entre ces deux forces causant ainsi d’énormes dégâts matériels : « Nous constatons avec beaucoup de regrets que ce bâtiment soit parti en fumé. Ce bâtiment qui a été réhabilité il y’a à peine 2 ans, pour  pouvoir permettre au CCDO de fonctionner est partie en fumée. C’est dommage! ».

 

C’est dans un état piteux que la délégation du préfet a trouvé les bâtiments du camp du CCDO de Bouaké, pilonnés aux armes lourdes, des véhicules et motos calcinés.

 

Pour l’heure, les raisons de cet affrontement entre forces de l’ordre restent encore dans l’ombre pour la population demeurant dans l’imbroglio.

 

Les commerces, les transports, les banques, les administrations, les écoles, gares ont activement repris le chemin du travail ce mercredi 10 janvier 2018.

 

La plupart des populations se dit, être fatiguée du énième agissement des militaires de Bouaké qui semblent être au-dessus de loi.

 

« Ils ont pris leurs millions, ils nous veulent quoi encore ces militaires ? » fustigea, C. Sékou, commerçant de la ville, avant d’ajouter : « Toujours entrain de déranger la quiétude des habitants. Il faut que le président prenne des décisions fermes à leur endroit. L’armée c’est la discipline, à vrai dire les militaires de Bouaké ne sont pas disciplinés ».

 

Makan HEMA

Correspondant Régional

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