Selon le porte-parole de la Coordination, Boko Koua, la grève a été lancée après un échec des négociations avec le ministère de tutelle.

"On a discuté depuis vendredi, samedi et hier dimanche encore on a discuté et nous n'avons obtenu aucun résultat, aucune proposition concrète de résolution de nos revendications", a-t-il expliqué.

Les personnels de santé réclament, entre autres, une prime d'incitation, une indemnité de logement, une revalorisation indiciaire de 100 points et 150 points, une indemnité de responsabilité et la réintégration de 860 ex-agents licenciés comme fonctionnaires.

M. Boko a appelé l'ensemble des personnels du secteur de la santé à rester "mobilisé jusqu'à satisfaction" de leurs revendications.

"A tout moment, si nous avons des propositions concrètes de prise en compte de ces doléances, nous allons convoquer une assemblée générale pour la suppression du mot d'ordre de grève entamé ce jour", a indiqué le porte-parole des syndicats, espérant "très bientôt" des rencontres "au plus haut niveau" avec les ministères concernés pour "trouver rapidement" des solutions à leurs revendications.

Un service minimum est assuré dans les hôpitaux et centres de santé publics sur l'ensemble du territoire, souligne la Coordination des syndicats du secteur de la santé regroupant médecins, infirmiers, sages-femmes et autres techniciens biologistes.