Cohésion sociale : le Président Alassane Ouattara appelle les Ivoiriens à privilégier le langage d’apaisement et d’union
A l’occasion d’une interview
accordée à la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI), le 06 août 2019 à
Abidjan, le Président Alassane Ouattara, a appelé les Ivoiriens, les hommes
politiques et autorités traditionnelles à privilégier le langage d’apaisement,
afin de contribuer au renforcement de l’union nationale.
« C’est important de parler un langage
d’apaisement, un langage d’union à nos concitoyens et de dire que la Nation
ivoirienne est en construction. Moi, je suis engagé dans cette voie. Et je
demande à tous mes concitoyens de s’y engager. Je demande à tous les politiques
de faire la même chose », a insisté Alassane Ouattara qui estime que les
performances économiques doivent contribuer à renforcer l’union nationale.
Le Chef de l’Etat a également
déploré les conflits intercommunautaires survenus récemment à Béoumi et dans
d’autres localités du pays et interpellé les politiques sur leurs
responsabilités. « Les conflits communautaires ne sont pas acceptables, surtout
quand on voit les motifs. Il faut que les politiques arrêtent d’attiser la
haine et la mésentente », a-t-il dit.
A ce sujet, le Président de la
République a rappelé que plusieurs réunions ont été tenues, il y a deux
semaines par le comité de sécurité au niveau national, à Yamoussoukro. Des
dispositions sont prises, a assuré le Chef de l’Etat ivoirien, pour anticiper,
à travers des alertes précoces.
Revenant sur les conflits passés,
il a promis de « continuer de les gérer, et surtout utiliser la chefferie
traditionnelle, la Chambre des rois et chefs traditionnelles de Côte d’Ivoire
».
Prenant l’exemple de la France à
laquelle il a fallu quarante ans, après la 2è guerre mondiale, pour se remettre
sur pieds, le Président Alassane Ouattara, a demandé de la patience pour une
reconstruction nationale totale. « Il ne faut pas qu’on dise que la Côte d’Ivoire,
en huit ou dix ans, peut régler tous les problèmes qui ont été créés depuis la
mort du premier Président, Félix Houphouët-Boigny. Cela prendra du temps »,
a-t-il dit.