La salle de conférence de la CRRAE-UEMOA, Abidjan, Côte d’Ivoire a servi de cadre au concours inter-universitaire sous-régional d'art oratoire initié par le Groupe intergouvernemental d'action contre le blanchiment d'argent en Afrique de l'ouest (GIABA). La compétion est inscrite autour du thème « Force de la jeunesse et contribution à la lutte contre le blanchiment de capitaux et le Financement du Terrorisme en Afrique de l’Ouest». C’était le mardi 23 mai 2017.

Sur les sept (7) étudiants présélectionnés dans sept (7)  universités des Etats francophones membres du GIABA, c’est  l'étudiant Burkinabè Stéphane Bationo Yves Aymar de l'université de Ouagadougou 1, qui rafle la première place avec un total de 68,4 points. Stéphane Bationo a reçu la somme de 500.000 FCFA et un ordinateur portable. Les second et troisième prix ont été attribués respectivement  aux  étudiants,  Renaud Fiacre du Bénin (350.000  FCFA plus un ordinateur portable) et  Ibrahim Samba Mody du Sénégal (200.000 FCFA plus un ordinateur portable).

Les épreuves se  déroulent comme suit, pendant 20 minutes, les candidats présentent oralement le fruit de leur recherche sur la thématique du concours.

Prenant la parole,  M Adama Coulibaly DG du GIABA, a donné les raisons qui ont motivées les tenues de telles activités. « Les objectifs de ces évènements sont de mobiliser les parties prenantes ivoiriennes et le public universitaire contre ces fléaux ; de susciter des contributions universitaires pertinentes au moyen de travaux de recherches et de publications d’ouvrages sur la LBC/FT en Côte d’Ivoire ; de promouvoir l’image du GIABA auprès des parties prenantes afin que ceux-ci soient mieux informés et sensibilisés sur sa mission et ses mandats en tant que Institution spécialisée de la CEDEAO », a-t-il expliqué.

Pour rappel, le GIABA est une institution spécialisée de la CEDEAO chargée principalement de lutter contre le blanchiment de capitaux dans cet espace régional et œuvrer  pour la mise en place de dispositifs législatifs et réglementaires permettant d’éradiquer ce phénomène.

Ciss Toum