« Le rapport tel que rédigé par Amnesty International ne reflète pas la réalité du terrain », dénonce Raphaël Lakpé
Suite à la publication du rapport d’Amnesty
International relatif situation des droits humains en Côte d’Ivoire, le
président l’Autorité Nationale de la Presse (ANP), Raphael Lakpé s’est indigné
des résultats de l’enquête, qui selon
lui « ne reflète pas la réalité du terrain ».
C’était ce mercredi 20 février 2019,
au cours d’une conférence de presse au siège de l’ANP à Cocody-Angré, Abidjan.
L’ANP affirme que lors de ces enquêtes, l’ONG Amnesty International ne l’a nullement approché afin de recueillir sa version des faits qui lui était reproché. Alors que dans ce genre de situation l’équilibre de l’information est indispensable soutien, Raphael Lakpé.
Le président de l’autorité de
régulation poursuit en ces termes. « Il n’est pas juste de faire croire qu’en
Côte d’Ivoire, la presse de l’opposition est bâillonnée et réprimée à tout vent».
Tout en rappelant que « Toutes décisions sont motivées et s’appuient sur
les textes de loi régissant la profession et sur le code d’éthique et de
déontologie rédigé par les journalistes eux-mêmes. Nous sanctionnons quand il
le faut, avant de sanctionner nous faisons beaucoup de sensibilisations »,
a-t-il précisé.
« Je ne sais pas les
motivations d’Amnesty International contre notre autorité de régulation qui
fait pourtant son travail en toute indépendance et impartialité », insiste
le premier responsable de l’ANP.
Avant d’indiquer que son organisme
reste attaché à la mission d’assainissement et de professionnalisation du
secteur de la presse ivoirienne
C.T