Côte d'Ivoire : La communauté IPOB a rendu hommage aux victimes de la guerre du Biafra
Si
l’on s’en tient à une note circulaire dont AGM NEWS a reçu copie, le peuple
autochtone du Biafra (IPOB), sous la haute direction de l’honorable Onyendu
Mazi Nnamdi Kanu, commémore chaque 30 du mois de mai de l’année en cours,
l’anniversaire du génocide du Biafra, une « boucherie » comme l’avait surnommée
à l’époque la presse anglo-saxon, qui avait étrangement occasionné des dizaines
de milliers de morts et de disparus. Cette année encore, comme il fallait s’y
attendre, Biafraises et Biafrais se sont à nouveau donnés rendez-vous à Abidjan
Treichville pour célébrer tous leurs défunts, injustement assassinés pour leur
idéologie.
Ce dimanche 30 mai au petit matin, des délégations venues de plusieurs départements, dont notamment Agboville, appuyé des section IPOB venues des dix communes d’Abidjan, ont instantanément déferlé au sous quartier Biafra de la commune commerciale de Treichville, périmètre qui leur a été exclusivement dédié par l’État frère ivoirien, sous la gouvernance de l’ancien chef de l’État défunt, Félix Houphouët-Boigny.
soigneusement
encadré par des fonctionnaires de police qui s’y sont transportés tôt le petit
matin, la manifestation a aussitôt démarré avec au fond la musique
traditionnelle du terroir…appuyée de chants et grelots que les convives
reprenaient en chœur, à haute et bruyante voix…vêtues de rouge et de noir, les
poings fermés levés au ciel, comme pour exprimer leur « totale envie et volonté
de se retirer de la fédération du Nigeria » , dixit le coordonnateur ivoirien
de IPOB, Mazi Marcel Eze.
«
Nous apprécions non seulement les sacrifices consentis par nos héros et
héroïnes, mais aussi leur bravoure et leur courage Allant même jusqu’à
sacrifier leurs vies pour nous, nos enfants et les générations à venir. Cette
journée offre également à la communauté internationale, l’occasion de faire un
examen de conscience en vue de reconnaître le caractère génocidaire des crimes
perpétrés au Biafra et de traduire les auteurs en justice pour répondre des
crimes qu’ils ont commis (…) », rappelle Mazi Marcel Eze, qui revient largement
sur ce pan d’histoire triste qui avait bouleversé le monde entre 1967 et 1970.
Une forte délégation de la communauté Yoruba y était également, à cette
occasion pour célébrer ce moment unique aux côtés de leurs frères igbo. les
festivités ont continué jusqu’à la tombée de la nuit, en dépit d’une journée
particulièrement chaude et inhospitalière.
TOURE
Vakaba