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Mission de sensibilisation : voici les recommandations du Conseil du coton et de l’anacarde pour une meilleure qualité de la noix de cajou

IvoirInter24 06 Fév 2025 - 07H31
Thoumany Cissé @ Séance pratique de formation des producteurs de Dikodougou pour une meilleure qualité de la noix de cajou

Pour obtenir des noix brutes de cajou de qualité, il faut laisser tomber les fruits et ensuite les ramasser tous les deux jours au plus à l’aide des seaux plastiques. Immédiatement après le ramassage, il faut séparer délicatement la noix de la pomme à l’aide d’une ficelle. Pour conserver la qualité de la noix brute de cajou, il faut bien la sécher sur une claie pendant 3 jours au moins. Après les séchages, il faut laisser refroidir lentement les noix brutes de cajou afin d’éviter la réhumidification pendant le stockage. Ainsi après le refroidissement mettre les noix brutes de cajou dans des sacs de jute délivré par le Conseil du coton et de l’anacarde. Il faut par la suite bien disposer les sacs de noix brutes sur des palettes ou caillebotis (assemblage de planche).

Tels sont les conseils et recommandations du Conseil du coton et de l’anacarde  à l’occasion de la campagne de sensibilisation des producteurs de l’or brun sur l'amélioration et la préservation de la qualité des noix brutes de cajou dans les zones de productions.

A l’étape de Dikodougou, près de Korhogo (région Poro), le mercredi 5 février 2024, de manière pratique Soro Klotioloma, coordinateur des filières coton, anacarde, mangue et foresterie à l’ANADER a passé en revue toutes ces consignes.

C’était en présence des autorités locales et de la délégation du Conseil du coton et de l’anacarde conduite par Dr Gniré Mariam Ouattara, directrice de la production.

C’est dans une plantation d’anacardier de 4 hectares que s’est tenue cette séance de formation instructive. Productrices, producteurs, pisteurs et acheteurs sont satisfaits des conseils qui leur ont été donnés. Le vieux retraité, Coulibaly Basile s’est réjoui de cette tournée de sensibilisation dans sa localité qui permet de renforcer les capacités des acteurs de la filière. « Après 28 années dans le coton, je me suis lancé dans la culture de l’anacarde en 2005. Le fait de recevoir régulièrement la formation des agents de l’Anader et du Conseil du coton et de l’Anacarde me permet d’améliorer mes revenus », a-t-il salué, avant d’exhorter l’ensemble des producteurs à faire de la qualité pour un meilleur prix de l’anacarde.

Cette campagne sensibilisation se déroule du 3 au 8 février 2025 dans 24 localités, réparties entre les 12 délégations régionales du Conseil du Coton et de l’Anacarde.

CT

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