Africa Digital Economy Forum: Huawei s’engage à promouvoir l’économie numérique en Afrique
A
l’initiative de la Tribune Afrique en partenariat avec Huawei, s’est tenue en
ligne le jeudi 2 décembre 2021, la première édition de l’Africa Digital Economy
Forum.
L’évènement avait pour objectif de mettre l’économie numérique au cœur des enjeux de l’Afrique et d’aboutir à des actions concrètes, tant en matière d’investissements qu’au niveau de la règlementation du secteur numérique.
Pour Colin HU, Président Cloud & AI de Huawei Northern Africa : « la digitalisation est un voyage pour la ville, elle a une valeur sociale, tandis que pour les entreprises, elle a une valeur commerciale. En ce sens, Huawei s’engage à la promouvoir à travers des investissements, mais aussi des études approfondies. Nos rapports - à l’image de « Intelligent World 2030 » - peuvent servir de référence en la matière : ils ont vocation à guider, ou tout au mieux à inspirer les organisations publiques comme privées dans leur stratégie ».
Bien avant dans
son mot d’ouverture, son Excellence le Président de la République du Sénégal,
Monsieur Macky SALL, a félicité les participants et organisateurs de
l’événement en l’introduisant par ces mots. « Je salue l’initiative qu’est
l’Africa Digital Economy Forum, visant à promouvoir l’économie numérique en
Afrique autour des problématiques telles que la stratégie et la formation
digitale, la formation des talents, les infrastructures réseaux et l’innovation
».
Ce
forum économique a débuté avec deux discours tenus respectivement
par Delphine CHENE, Présidente de La Tribune Afrique et Catherine CHEN,
Vice-Présidente et Directrice du conseil d’administration de Huawei. Soulignant
les liens qui unissent le Groupe au continent africain, Catherine Chen a
rappelé les ambitions de Huawei en matière de responsabilité sociale. « Nous
assumons notre responsabilité sociale à travers des investissements de taille
partout dans le monde, et plus spécifiquement en Afrique. Nous nous
positionnons par exemple au Sénégal à travers l’accompagnement de 60 écoles,
tout comme nous contribuons à la construction d’infrastructures novatrices en
Éthiopie. Ainsi, sur le continent africain, Huawei se veut être un partenaire
de développement, apte à accompagner le continent dans l’expression de son
potentiel plein et entier ».
S’en
sont suivis des débats animés par des intervenants prestigieux, parmi lesquels
Roger ADOM, Ministre de l'Economie Numérique, des Télécommunications et de
l'Innovation de la République de Côte d'Ivoire, Yankhoba DIATTARA, Ministre de
l’Économie Numérique et des Télécommunications du Sénégal, Papa Amadou SARR,
Ministre-Délégué Général à l’Entrepreneuriat Rapide des Femmes et des Jeunes à
la Présidence de la République du Sénégal, Alpha BARRY Président Directeur
Général d’Atos Afrique, Cristina DUARTE, Conseillère Spéciale des Nations Unies
pour l'Afrique, Catherine CHEN, Vice-Présidente et Directrice du Conseil
d’Administration de Huawei, Colin HU, Président Cloud & AI de Huawei
Northern Africa, Mohamed BEN AMOR - Secrétaire
Général AICTO, Mohammed
Tawfik
MOULINE - Directeur Général de l'Institut Royal des Études Stratégiques, Huria ALI MAHDI, Ministre Ethiopien de la Technologie et de l’Innovation, Lacina KONÉ, Directeur Général de Smart Africa, Élisabeth MEDOU-BADANG, Directrice de Zone et Porte-parole pour Orange en Afrique et au Moyen-Orient, Malek KOCHLEF, Directeur Général de la Coopération Internationale du Ministère de l’Enseignement Supérieur de la Tunisie, Amane DANNOUNI, Directeur Général & Partenaire au BCG, Didier ACOUETEY, Président de AfricSearch, Omar SEGHROUCHNI – Président du CNDP mais aussi Aboubacar KARIM, CEO et co-fondateur de Investiv Group.
L’évènement a notamment a été marqué par la tenue de plusieurs tables rondes, keynotes et autres prises de paroles structurantes, mettant en avant les principales problématiques de l’économie numérique telles que l’accélération du développement de l’infrastructure numérique en Afrique, les perspectives de l’économie digitale, ou encore la formation des talents nécessaire au développement numérique du continent.
Roger
ADOM, Ministre de l'Economie Numérique, des Télécommunications et de
l'Innovation de la République de Côte d'Ivoire a quant à lui tenu à rappeler
l’importance de la coopération entre états africains mais aussi entre secteurs
privé et public, dans le développement des écosystèmes numériques sur le continent.«
Le renforcement de l’économie numérique en Afrique nécessitera une forte
collaboration inter-état. Des initiatives prometteuses et d’ampleur sont déjà
mises en place, à l’image de Smart Africa. A travers ce projet, les états
partagent les meilleures pratiques, dans une approche partenariale. Une étroite
collaboration entre les secteurs publics et privés est aussi de mise, pour
susciter des investissements durables, et accélérer le développement de
l’Afrique ».
Cependant,
malgré la transformation digitale véritable que connaît le continent depuis une
quinzaine d’années, le taux de pénétration d’internet ne s’élève qu’à 39,8%.
Yankhoba DIATTARA, Ministre de l’Économie Numérique et des Télécommunications
du Sénégal, a ainsi souligné l’importance de l’inclusion dans le développement
des écosystèmes digitaux en Afrique : « Partout sur le continent, le taux de
pénétration d’internet est de 39,8%, de la même manière que 30% de la
population issue du continent vit dans une zone de connectivité sans pour
autant y avoir accès - en raison notamment des coûts trop élevés. Nous sommes
persuadés ainsi que la connectivité doit s’accompagner d’une « abordabilité ».
Si nous remportons ce défi, l’Afrique pourra atteindre les 70% de connectivité.
Plus que la qualité des infrastructures, la mise à disposition de leur accès
pour toutes les strates des sociétés africaines doit être prise en compte ».
Papa
Amadou SARR, Ministre-Délégué Général à l’Entrepreneuriat Rapide des Femmes et
des Jeunes à la Présidence de la République du Sénégal, a lui aussi défendu
l’idée d’une transformation digitale africaine inclusive et portée par la
jeunesse : « Le continent africain est conscient du fait qu’il faut former sa
jeunesse – soit 60% de la population totale - afin de répondre aux exigences
croissantes du marché du travail, chaque jour plus professionnalisant. Pour ce faire, il convient de mettre l’accent
sur les politiques de formation, tout en privilégiant l’enseignement des
compétences liées aux nouvelles technologies ».
Les
infrastructures restent néanmoins l’une des clés du développement de l’économie
numérique en Afrique. En ce sens, Elisabeth MEDOU BADANG, Directrice de Zone et
Porte-parole pour Orange en Afrique et au Moyen-Orient, a déclaré : « La
construction et le renforcement des infrastructures numériques en Afrique
constitue l’un des enjeux les plus importants pour le développement du continent. Ainsi, partout en Afrique, les états se
doivent d’assurer un cadre stable, au sein duquel peut éclore une économie
numérique inclusive et rentable ».
Lacina KONE, Directeur Général de Smart Africa, appuie ce positionnement, en ajoutant :« Partout sur le continent, une véritable volonté politique a émergé au niveau des chefs d’État, pour saisir le train de ce qu’on appelle déjà la 4ème révolution industrielle. Une dynamique bienvenue : nous sommes convaincus que la gouvernance au sein de la transformation numérique doit être au centre du développement socio-économique de toutes les nations africaines. Plus que jamais, il faut que les instances de décision basent leurs stratégies sur l’économie numérique ».
Enfin,
si les bouleversements occasionnés par la pandémie du Covid-19 ont fragilisé
une partie des économies du continent, force est de constater que cette crise,
en y accélérant la transformation digitale de manière considérable, a rapproché
l’Afrique de son destin. Cristina DUARTE, Conseillère Spéciale des Nations
Unies pour l'Afrique, a conclu la conférence à travers ces mots : « La pandémie
de la Covid-19 est une épreuve créatrice d’opportunités : elle a planté les
germes d’une nouvelle imagination de la structure économique africaine à grande
échelle, en accélérant des tendances telles que la numérisation. Le changement
est en marche partout en Afrique : le continent doit se saisir de la
transformation digitale en cours pour accéder au développement qui lui est
promis ».
Fondée
en 1987, Huawei est l'un des principaux fournisseurs mondiaux d'infrastructures
de technologies de l'information et des
communications (TIC) et
d'appareils intelligents. Nous comptons plus de 197 000 employés, et
nous opérons dans plus de 170 pays et régions, au service de plus de trois
milliards de personnes dans le monde.
CT
avec Sercom