Forum virtuel : HWPL et la délégation permanente du Mali auprès de l’UNESCO planchent sur la non-violence pour diffuser une culture de paix
1,6 millions de personnes meurent à cause de la
violence chaque année. C’est l’une des principales causes de décès chez les 15
à 44 ans. L'exposition à la violence peut avoir de graves effets sur la santé à
court et à long terme : sentiment d’insécurité, problèmes de comportement,
dépression, anxiété et troubles de stress post-traumatique.
C’est en tenant compte de ces faits que jeudi le
28 avril 2022, Heavenly Culture, World Peace, Restoration of Light (HWPL) en
partenariat avec la délégation permanente du Mali auprès de l’UNESCO ont
organisé le Forum sur la non-violence pour la diffusion d'une culture de la
paix. Ce forum a rassemblé environ 180 personnes, dont les discours exposés ont
mis en lumière l'état actuel de la violence domestique et scolaire apparue
depuis la pandémie de la COVID-19. M. Amadou Opa Thiam, ambassadeur à la
délégation permanente du Mali auprès de l’UNESCO a ouvert le forum avec ces
mots : « Permettez-moi donc, de saluer et féliciter, très chaleureusement, «
HWPL France », qui a bien compris qu’il était désormais grand temps de passer à
l’action. Cette violence doit cesser. Elle n’a plus sa place au XXIème siècle.
Le changement positif y afférent est bien possible (…) A ces développements
positifs, doivent s’ajouter des actions au niveau des promesses faites par les
États, et des engagements internationaux qu’ils ont pris. Cela est d’autant
nécessaire que les lois nationales ainsi que les politiques étatiques ne valent
que lorsqu’elles sont respectées. »
En effet, différentes solutions ont été partagées
pour le travail en coopération, cette volonté de coopérer a alimenté le temps
de discussion au cours duquel la nécessité de renforcer la communication et la
sensibilisation a été mise en premier plan. Mme Anna Bossman, ambassadeur à la délégation
permanente du Ghana auprès de l’UNESCO a exposé : « Bien sûr, en tant qu'avocat
spécialisé dans les droits de l'homme et fervent défenseur des droits des
femmes et des enfants, de l'égalité des sexes, mais aussi de la liberté
d'expression dans un environnement en ligne sécurisé, j'ai eu des frissons
lorsque j'ai entendu dire que les violences domestiques avaient
considérablement augmenté au cours des derniers épisodes de confinement ou que
le harcèlement n'avait pas de frontières dans l'espace virtuel. C’est ainsi que
je voudrais signaler l’importance de bâtir et de promouvoir ensemble une
culture de paix et de non-violence. Elle doit rester primordiale dans nos
esprits et dans nos cœurs. »
M. Ali DAOU chargé du programme culture au Bureau
de l'UNESCO à Bamako au Mali a également exposé quelques solutions établies sur
le territoire Malien : « Les violences imposées à nos enfants
notamment le terrorisme, le djihadisme et tout ce qui s’en suit, a des effets
psychologiques forcément sur l’état d’avancement et la croissance
intellectuelle de ces enfants-là. Et c’est pour cette raison qu’au niveau du
bureau de l’UNESCO à Bamako, nous avons réfléchi sur un palliatif qui est
d’abord de penser comment est-ce que les enfants vont agir dans le cas où ils seraient
confrontés à ce genre de violence. Non pas qu’entre enseignant-élève ni
élève-élève mais entre un corps extérieur qui vient imposer une idéologie à ces
enfants-là.
Nous nous sommes dit, peut-être réfléchir sur
travailler la valeur, nos valeurs ancestrales, la civilisation malienne car le
Mali n’a pas une culture mais le Mali a des cultures. Comment arriver à
expliquer à ces enfants-là, nos valeurs sociétales à travers l’art, la culture,
la musique, la danse, et le théâtre (…) C’est pour cela qu’on a eu cette
initiative qu’on a appelé “Kosogho Mag” que le groupe et l’ensemble des enfants
de Kayer kigal au Mali pour dans un premier temps, faciliter les réintégrations
entre eux qu’ils se comprennent mutuellement et qu’ils découvrent leurs
différentes cultures. »
Suite à ce forum, Hwpl prévoit de multiplier des
échanges au travers de rassemblements mensuels, visant à aborder des
thématiques spécifiques, à partager des bonnes pratiques et outils au sein d'un
réseau d'acteurs pluridisciplinaires qui œuvrent à la résolution des violences
scolaires et intra-familiales.