Côte d'Ivoire/Assurances: le Salon Africain des assurances a tenu ses promesses

Selon le secrétaire général de l’Association des assurances de Côte
d’Ivoire, Diallo Daniel, cet évènement vient à point nommé, quand on sait que
les polémiques sur les maisons des assurances font rage en termes d’engagement
à couvrir les charges des sinistrés.
Le premier Salon africain des assurances (Sada), organisé par la
structure Orassu groupe en partenariat avec l’Association des sociétés
d’assurance de Côte d’Ivoire (Asa-Ci), a ouvert ses portes ce jeudi 5 octobre
2017 et a pris fin le samedi 07 octobre, à Abidjan-Cocody, autour du thème: «
Qu’est-ce que les assurances ? »
Selon le secrétaire général de l’Association des assurances de Côte
d’Ivoire, Diallo Daniel, cet évènement vient à point nommé, quand on sait que
les polémiques sur les maisons des assurances font rage en termes d’engagement
à couvrir les charges des sinistrés. Il est donc opportun, affirme-il, que les
populations sachent les missions assignées à l’Asa-Ci et le fonctionnement des
maisons d’assurance vis-à-vis des clients. Avant de féliciter l’organisation de
ce premier salon des assureurs, qui saura, au file des années, données des
réponses concrètes au besoin des populations.
Selon l’initiatrice de cet évènement, Valérie Kouamé, cette plateforme a
pour objectif de valoriser les assurances, de faciliter leur accessibilité
auprès des populations tout en faisant leur promotion. « Un salon africain des
assurances, c’est pour que nous, pays africains, accordions plus de place et
d’espace au développement des entreprises des assurances », a-t-elle souligné.
Cette rencontre qui sera meublée par des échanges, de journées portes ouvertes
et des rencontres B to B, vise également à favoriser davantage le rapprochement
entre consommateur-assureur et assuré.
Cependant, pour le président de l’Union fédérale des consommateurs de
Côte d’Ivoire, Jean baptiste Koffi, les usagers d’assurance voudraient saisir
cette occasion pour parler de leurs déboires et attentes en matière de
couverture. Car, « le couple usager-assureur ne vit pas bien sous nos tropiques,
même si le divorce n’est pas encore consommé », clame-t-il. Avant d’ajouter
qu’il se développe de plus en plus une averse pour les maisons d’assurances.
Jean Baptiste Koffi a indiqué que selon le rapport d’activité de l’Asa-Ci, des
cas de sinistrés non payés ont été relevés. Mieux, des arriérés d’indemnisation
s’accumulent d’année en année et va sans cesse croissant.
Pour le représentant du directeur général du Trésor et de la comptabilité
publique (institution à laquelle sont rattachées les entreprises d’assurances),
Honozon Faustin, le Sada est une opportunité de promotion de l’assurance et
cadre bien avec le contexte de l’inclusion financière. C’est pourquoi,
explique-t-il, la direction générale du Trésor avait sillonné une trentaine de localités pour une
campagne de sensibilisation pour expliquer
la portée d’une couverture d’assurance pour la population.
Précisons à toute fin utile que durant ces trois jours, des panels ,
conférences et échanges B to B avec des expositions d’entreprises d’Assurances
ont meublé ce Sada avec le Rdv pour le
prochain Sada en 2018 sans oublier des distinctions qui ont été remises aux exposants.