Altercation entre étudiants et gardes pénitentiaires à Bouaké : Le ministre Amadou Gon réagit
Amadou Gon Coulibaly aux élèves et étudiants de Bouaké : "Nous devons bannir à jamais dans nos comportements la violence"
« Nous devons bannir à jamais dans nos comportements, la
violence. Nous devons bannir à jamais dans nos comportements tout ce qui est de
nature à troubler la quiétude des ivoiriens », des mots forts prononcés
par le premier ministre, Amadou Gon Coulibaly, sur le pupitre de l'ancien stade
de Bouaké, au cours du lancement des travaux de l'autoroute du tronçon
Tiébissou-Bouaké, le jeudi, 29 novembre 2018.
Ces conseils avisés du premier ministre sont relatifs à l'altercation
entre les étudiants et gardes pénitentiaires, ce qui a occasionné l'arrêt total
des cours dans les lycées et collèges publics et privés de la ville.
Amadou Gon Coulibaly est monté au créneau en interpellant les uns et
les autres à plus de responsabilité.
« Mais ce n'est pas compréhensibles que sur de simples faits que
des jeunes, sur des faits que certains ont non seulement envie de se rendre justice,
mais d'être violents » a-t-il décrié.
C'est au regard de cela qu'il a appelé tous les acteurs, surtout la jeunesse,
à sauvegarder notre bien commun, qui est sans doute l'intérêt de la nation, la
Côte d'Ivoire que le président s'évertue à tirer vers le développement.
« Notre pays, la Côte d'Ivoire est résolument engagé sur la voie
du progrès sous l'autorité du chef de l'État, Alassane Ouattara. Cela est
reconnu de tous que le gouvernement travaille d'arrache-pied pour que demain
soit toujours meilleur qu'hier pour les ivoiriens. Alors il n'est pas
acceptable que dans cette dynamique que des actes soient posés ici et là envie
de troubler la quiétude des ivoiriens.
Je voudrais vous engager tous, frères et sœurs, au rassemblement et la
paix ».
Rappelons que c’est la troisième altercation dans le pays où les
élèves sont impliqués directement, après les violentes altercations entre
élèves et transporteurs à Duékoué et à Zouhan-Hounien, c'est la ville de Bouaké
qui a été à nouveau le théâtre d'une autre échauffourée, et cette fois-ci entre
étudiants et gardes pénitentiaires.
Makan HÉMA
Correspondant Régional