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Environnement : Près de 25 000 personnes menacées par le futur centre de transfert de déchets ménagers

Ivoirinter24 23 Juil 2018 - 07H10
Les riverains des cités ADO, Bel Air et SIPIM inquiets

L’environnement de près de 25 000 habitants des cités ado, Bel Air, Sipim et du quartier Micao risque d’être dégradé par  l’installation  du  Centre de transfert de déchets ménagers situé à proximité des habitations. Suite au plan d’urgence de fermeture de la décharge publique d’Akouédo  prévu pour ce mois de juillet, les ordures ménagères de la ville d’Abidjan serons désormais transférées sur deux sites dont celui situé à 500 m des cités Ado et Bel Air (dans la commune de Yopougon, non loin de la prison civile MACA) . C’est l’information donnée au cours d’une conférence de presse animé, le samedi 21 juillet 2018 à l’école primaire de la cité Bel Air, Abidjan par  le président du collectif des cités Ado et Bel Air du Banco, Coulibaly Mamadou.

 

Revenant sur les faits président du collectif des cités s’est exprimé en ces termes. « Le 14 avril 2018, nous avons tenu une réunion au cours de laquelle le bureau Efort nous a informé qu’un centre de transfert allais être installé à proximité de nos cités,  c’est à notre grande surprise que nous avons constaté que pendant que nous faisons une ‘‘réunion préliminaire impacte étude environnemental’’ les travaux étais déjà en cours. Par la suite nous avons demandé tous les documents liés à ce projet, notamment l’arrêté ministériel, le décret présidentiel, l’appel d’offre et  le résultat, le cahier de charge jusqu’à ce jour aucuns documents n’a  été mis à notre disposition ». Avant de poursuivre «  Qu’il y’ pas d’enquête de commodo et incommodo, pas d’étude impacte environnementale mais les travaux se poursuivent » a-t-il précisé.

 

Ce projet selon lui a été mené dans l’anonymat ‘‘total’’, pour preuve aucune plaque n’a été installée au début des travaux pour informer les populations riveraines et  fessant croire à l’opinion nationale que le centre groupage d’ordure est installé dans la forêt d’Anguédedou alors qu’il est situé à proximité de cités,relève-t-il.  Tout en précisant qu’une rencontre avec le Ministère de la Salubrité, de l’Environnement et du Développement Durable d’antan, avait été initiée afin de demander la délocalisation du site, à la suite duquel le ministère a évoqué le problème de transport qui selon eux occupe 60% du budget et que la gestion des ordures qui est de 8 000 francs cfa la tonne passera à 23 000 francs cfa avec l’avènement de ce centre.

 

Pour Coulibaly Mamadou pour un projet expérimental, il est judicieux de le faire à plusieurs kilomètre des habitations afin d’éviter un drame sanitaire. En plus dit-il c’est une centaine camions qui viendront déverser les ordures ménagères par jour, le liquide déverser par ces camions  ‘‘lixiviat’’ est cancérigène, donc très dangereux pour la santé, « nous sommes inquiet pour notre carde vie qui va être dégradé si rien n’est fait». Il poursuit, le ministère l’Assainissement et de la Salubrité « demande aux populations impactés par le projet de rentrer dans un comité d’acceptation du projet, sinon ils subiront les rigueurs de la loi. Nous ne cherchons pas à rentrer en conflit avec nos autorités mais nous craignons pour notre santé et celle de nos enfants ».

 

Pour finir, « C’est un cri de cœur que nous lançons au chef de l’Etat  afin que notre droit à la vie, à la santé et un cadre de vie sain soit respecté »

 

Notons que les deux Centres de Transfert d’Anguededou et celui de Port-Bouet en construction serviront au conditionnement des déchets dans des conteneurs avant leur acheminement au CVET de Kossihouen, dont le premier casier sera fonctionnel en Juillet 2018.

 

Ciss Toum

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