Côte d’Ivoire : Atelier de restitution des études TRaC-VIH et TRaC-PF Les recommandations de des participants
Le renforcement des messages de sensibilisation notamment par les médias
afin d’aider les jeunes à percevoir davantage les risques liés au Vih, le
renforcement de la sensibilisation des
jeunes sur le port correct du préservatif en insistant sur les différentes
étapes. Enfin, conduire des sessions de communication pour le changement de
comportement en termes de connaissance des modes de transmission et des moyens
de prévention contre le Vih. Ce sont là
les grandes les recommandations
de l’atelier de restitution des études TRaC-VIH et TRaC-PF organisé le
mardi 18 juillet 2017 à l’ENSEA à Cocody (Abidjan) par l’agence Ivoirienne de marketing
social (AIMAS). Ce programme « planification familiale et prévention
du Vih/sida » réalisé depuis 2002 vise à réduire l’incidence du Vih
et accroitre la polyvalence
contraceptive des méthodes modernes. Il
porte sur deux études quantitatives
majeures de suivi menées grâce au financement de la KFW.
Ainsi, de 2012 à 2016, des études de bases de types TRaC-Vih et TRaC-PF ont été menés. Dans le cadre de
l’atelier de restitution des études TRaC-Vih
et TRaC-PF 2016, le directeur
exécutif de l’AIMAS a expliqué que les deux études menées permettent de
bâtir des stratégies à même de favoriser
l’adoption du comportement. « Nous
avons mené deux autres études TRaC afin
d’apprécier le chemin parcouru en matière
de prévention du Vih et de promotion de la PF par l’utilisation des
contraceptifs », a indiqué M. Koudou Lazare. Ainsi l’étude ‘’TRaC-Vih portant sur l’utilisation du préservatif lors
des rapports sexuels à risque chez les jeunes citadins de 15 à 24 ans a permis
d’acquérir des informations sur les
caractéristiques socio-démocraphiques,
les niveaux de l’utilisation des condoms. Quant à l’étude TRaC-planification
familiale, elle a fourni les niveaux de
l’utilisation des méthodes modernes de contraception chez les femmes en union de 25 à 35 ans.
Au terme des exposés suivis de
questions, il ressort que les stratégies mises en places par l’AIMAS ont
contribué à accroire l’utilisation des condoms au cours des rapports sexuels à risque chez les jeunes et réduire le multi partenariat dans les zones
d’interventions, d’améliorer la perception
des risques liés aux Vih/sida et aux
grossesses non désirées chez les jeunes
de 15 à 24 ans de renforcer les capacités
des jeunes, notamment leur
efficacité personnelle à ne pas être gênés d’acquérir le préservatif en public. C’est pourquoi, le
représentant du ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique, docteur
Toualy a salué le travail mené par l’AIMAS depuis 2002 dans
la lutte contre le Vih/sida et au bien-être de la population vivant en Côte d’Ivoire.
Quant au directeur de l’ENSEA, Hugues
Kouadio, il s’est félicité des appuis
multiformes des partenaires de l’ONG de prévention contre le Vih/sida et le
planning familial (PF). Plusieurs ONG
présentes dans la lutte contre le Vih /sida et le planning familial dont Onu/sida, Repmassi, UNFPA,
USAID, OMS, AIBEF, PSI, UNICEF, ONU Femme, PNUD (…), la direction générale de
la Santé, le Programme national de la Santé de la Mère et de l’Enfant… étaient
présents à cet atelier.