Les Jeux Olympiques de Paris s'achèvent ce 11 août 2024, un peu plus tard pour les paralympiques, mais pour Cissé Cheick, Gbagbi Ruth et Bathily Astan, le rideau se referme ce samedi 10 août 2024 avec en poche une médaille olympique.

Le pari des Taekwondo ins qui était de monter sur le podium en arrivant au pays de Pierre De Courbertin (Père des JO modernes) se réalise avec une médaille de Bronze pour le fils de Bouaké, Cissé Cheick Sallah Junior, ce génie révélé au sport ivoirien en 2013.

Après l'Or aux JO de Rio de Janeiro en 2016, une autre médaille vient s'ajouter au palmarès si élogieux et évocateur de Cissé Cheick Sallah.

Huit ans durant (2016-2024), il a pu se maintenir au sommet quand on sait que rares sont les athlètes qui réussissent une telle performance sur une dizaine d'années.

D'ordinaire, après un sacre olympique ou mondial, la page est vite tournée et de nouveaux loups du tapis ravissent la place du leader.

Cissé Cheick Sallah vient de démontrer qu'on peut se maintenir comme leader si on veut. Car vouloir, c'est pouvoir.

A Paris, ce métal vaut plus que de l'or.

Ce Bronze est à protéger jalousement par la délégation Ivoirienne. Une médaille qui vient sauver l'honneur du pays et qui fait passer le compteur de trois médailles olympiques pour le Taekwondo ivoirien à quatre. C'est le fruit de plusieurs années de travail sans relâche.

Au Brésil, Dieu leur a donné le Roi Pelé, aux Etats Unis, le King Mohamed Ali, en Jamaïque, Robert Nesta Marley dit Bob en musique et Usain Bolt en sport....., en Côte d'Ivoire, soyons fiers d'affirmer que Dieu a donné au Taekwondo ivoirien et au sport, le fils de Cissé Abdel Kader, le nommé Cissé Cheick Sallah Junior qu'il faut compter désormais parmi les légendes du sport en Afrique et en Côte d'Ivoire à ne jamais oublier de citer comme un modèle et une référence pour la jeunesse ivoirienne.

Ayant démarré sa carrière tout doucement sans bruit, Cheick Sallah est arrivé sur le toit du monde et de l'Olympisme et le voilà envahi par les projecteurs à force de faire preuve de persévérance, d'abnégation, de rigueur, de courage et de travail acharné. C'est le prix à payer pour celui qui veut ressembler à Polozo.

A côté de cette prouesse historique de Cissé Cheick Sallah, il convient de faire un clin d'oeil à Gbagbi Ruth Marie Christelle, fer de lance du Taekwondo féminin ivoirien après les Nelson Marie et Bah Mariam. Ruth a su révolutionner le Taekwondo chez les dames pour lui donner un cachet particulier.

Sortir de ces JO de Paris sans médaille ne doit point remettre en cause  ce beau parcours qu'elle a eu depuis les Jeux de la Jeunesse à Singapour alors qu'elle n'avait que 16 ans jusqu'en 2024, sanctionné par deux titres de championne du monde, deux médailles olympiques gagnées sont à féliciter.

Quant à Bathily Astan Katherine Feghe, elle peut remplacer valablement Gbagbi Ruth Marie Christelle si elle s'inspire de ses qualités techniques, tactiques et de sa combativité.

Pour l'heure, savourons cette précieuse médaille de bronze olympique de Cissé Cheick Sallah Junior. Le moment viendra certainement où la nation saura dire un Grand Merci à ce grand combattant de Cheick.

Me. ANZOUMANA Siaka,

Ceinture Noire 6ème Dan,

Officier dans l'Ordre du Mérite Sportif,

Officier dans l'Ordre du National,

Depuis Paris, ce jour, vendredi 10 août 2024.