Les bio-agresseurs du cajou : le Conseil du Coton et de l’Anacarde propose des moyens de lutte alternative
Selon les entomologistes ivoiriens, les bio-agresseurs de l'anacardier ont été identifiés en 2014. Ces maladies et insectes ravageurs ont un impact sur la qualité et la quantité des Noix brutes de cajou (NBC).
Face à cette situation qui affecte le rendement des producteurs, le Conseil du Coton et de l’Anacarde met l’accent sur les moyens de lutte alternative.
Il s’agit selon Dr Gniré Mariam Ouattara, directrice de la production au Conseil du Coton et de l’anacarde du nettoyage des plantations au moins trois (3) fois dans l’année ; au niveau des arbres faire des tailles de rabaissement pour réduire le déplacement des insectes d’un arbre à un autre et éviter l’utilisation de produit chimique. En cas de présence des insectes dans les arbres, il faut couper les branches concernées et les brûler immédiatement pour éviter la recolonisation de l’arbre.
Elle s’exprimait ce mardi 20 août 2024, à Tengrela, ville située à près de 10 km de la frontière du Mali, à l’occasion de la mission de formation et de sensibilisation des producteurs de noix de cajou. Cette activité terrain a été initiée sous la houlette M. Berté Mamadou, Directeur général du Conseil du Coton et de l’Anacarde.
« Ce travail dans les zones de production sera poursuivi par l’Anader afin que les producteurs puissent s’approprier ces résultats de la recherche pour une meilleure qualité et une meilleure rémunération de l’ensemble des acteurs de la chaîne de valeur de l’anacarde », a-t-elle vivement souhaité.
Cette mission de formation/sensibilisation se déroule du 18 au 25 août 2024 dans les douze (12) localités (Bouna, Bondoukou, Dianra, Dimbokro, Minignan, Korhogo, Dabakala, Bouaké, Kong, Séguéla, Tengréla et Zuenoula) de production de l’anacarde.
CT