Anacarde : les producteurs d’Affouékro s’engagent à améliorer la qualité de la noix brute de cajou
Situé à 17 km de la ville de Bouaké, le village d’Affouékro a reçu ce samedi 24 août 2024, une délégation du Conseil du Coton et de l’Anacarde.
Durant trois heures d’horloges, les
producteurs d’anacarde ont été formés et
sensibilisés sur les dégâts causés par les maladies et ravageurs de
l’anacardier et sur les méthodes de lutte pour garantir la qualité.
Au terme d’une formation théorique et pratique
dans un verger d’anacardier, les producteurs d’Affouékro se sont engagés à
améliorer la qualité de la noix brutes
de cajou.
La qualité s’obtient en observant les
bonnes pratiques agricoles. Il s'agit de nettoyer les plantations trois (3) fois dans l’année.
Elle permet d’éviter les mauvaises herbes qui renferment les insectes et les maladies. Il faut éviter d’utiliser des produits chimiques dans
les plantations. Les noix tombées au sol doivent être ramassées régulièrement.
Séparer la noix et la pomme avec la ficelle et procéder au séchage sur claie.
Ce sont ces différentes pratiquent qui garantissent la qualité de l’anacarde.
Présent à cette dernière étape de la
tournée de formation/sensibilisation sur les bio-agresseurs, le Secrétaire Général de
Préfecture, Jean François Vanié Bi Trazié représentant le préfet de la région
de Gbêkê et du département de Bouaké, Tuo Fozié a exhorté les producteurs à
être des ambassadeurs auprès des autres.
Durant une semaine, la mission de lutte contre
les bio-agresseurs du Conseil du Coton et de l’Anacarde en collaboration avec
l’OIA Anacarde, le FIRCA, l’ANADER et la DC-PNRA a sillonnée toutes les
grandes zones de production. Il s'agit entres autres de Bouna, Bondoukou, Dianra,
Dimbokro, Minignan, Korhogo, Dabakala, Bouaké, Kong, Séguéla, Tengréla et
Zuenoula. Ceux sont plus de 1200 producteurs d’anacarde, soit 100 producteurs en moyenne par localité
qui ont été formés.
CT