Qualité des noix brutes de cajou : les producteurs sensibilisés sur les méthodes alternatives de lutte
À Kimbirila-nord, sous-préfecture du département de Minignan, une
importante délégation du Conseil du Coton et de l’Anacarde a entamé ce lundi 19
août 2024, une mission de formation et de sensibilisation des producteurs
d’anacarde.
La mission de sensibilisation en collaboration avec l’OIA Anacarde, le FIRCA, l’ANADER et la DC-PNRA se tient sur les effets des maladies et ravageurs sur la qualité des noix brutes de cajou et les méthodes alternatives de lutte dans les régions de production l'anacarde.
Cette session de travail dans les vergers d’anacardiers vise selon Dr
Ouattara Mariam, directrice de la production au Conseil du Coton et de l’anacarde à former et sensibiliser les producteurs
d’anacarde sur les dégâts causés par les maladies et ravageurs de l’anacardier
et sur les méthodes de lutte.
Face au défi de la qualité de noix
brutes de cajou, il était selon l’émissaire du directeur général du Conseil du
Coton et l’Anacarde, Mamadou Berté nécessaire « que
nos partenaires
techniques et nous, venions vers les producteurs pour qu’ensemble, nous
agissions à la fois pour la quantité mais surtout la qualité de nos productions
pour la campagne à venir », à indiqué Dr Ouattara Mariam.
Le sous-préfet de Kimbirila-Nord,
Tohouri Kobrissa Yannick Désiré, hôte de la rencontre salué l’initiative du
l’organe de régulation de la filière et ses partenaires pour l’amélioration de
la qualité l’or brun.
Pendant la session de formation/sensibilisation
pratique et participative, Dr
N’Depo Ossey Robert, entomologiste agricole
à l’Université Lorougnon Guédé de Daloa a amené les producteurs à reconnaître les
bio-agresseurs et prodiguer des conseils
quant aux moyens de lutte.
Il s’agit selon le formateur de nettoyer
les plantations trois (3) fois dans
l’année. En cas de présence des insectes dans les arbres, il faut couper les
branches concernées et les brûler immédiatement pour éviter la recolonisation
de l’anacardier.
Les insectes ravageurs et les
maladies ont un impacte sur la qualité de noix de cajou. Dans le même élan, Soro
Klotioloma, coordonnateur national des filières coton, anacarde, mangue et
foresterie à l’Anader a quant à lui montré les bonnes pratiques pour apprécier la qualité
de la noix de cajou.
Il y a quatre (4) principales mesures
aux dire du spécialiste de l’Anader. « Le grainage (compter le nombre de grain
dans un kg de noix de cajou), l'humidité (il faut un appareil électronique), taux
de défaut et le KOR » à insisté M. SORO Klotioloma pour une production en
quantité et en qualité.
Le représentant de l’OIA Anacarde
Assemian Paul, directeur des opérations techniques a au nom des producteurs de
la région du folon pris l’engagement de faire de la qualité pour le rayonnement
de la filière anacarde.
Ce sont plus de 100 producteurs issus d'une dizaine de villages du département de Minignan qui ont pris part à cette session de formation et de sensibilisation. La mission de sensibilisation se déroule dans 12 localités. Il s'agit notamment de Bouna, Bondoukou, Diana, Dimbokro, Minignan, Korhogo, Dabakala, Bouaké, Kong, Séguéla, Tengréla et Zuenoula.
CT