Côte d’Ivoire/Compendium des compétences féminines : Euphrasie Yao enclenche la phase pilote dans le Gbêkê
Après avoir procédé à l’installation solennelle
des membres du comité régional du Gbêkê le 19 décembre 2017 dernier, le
compendium des compétences féminines de Côte D'ivoire (COCOFCI), sous la
houlette de sa coordonnatrice nationale, la ministre Euphrasie Kouassi Yao, a
tenu une séance de travail avec l’ensemble des femmes membres du bureau régional.
Cette rencontre d’échange avec les femmes du comité régional, le samedi
dernier, 03 mars 2018, a eu pour cadre la salle de réunion d’unhôtel de la
ville de Bouaké.
En effet, il était question d’informer
l’ensemble des femmes de Bouaké à travers le processus d’identification dans sa
phase pilote. « Nous sommes venue pour accélérer le processus d’identification
des femmes qui excellent dans leur domaine d’activité dans la région du Gbêkê »
avant d’ajouter : « Nous allons montrer aux yeux du monde que les femmes sont
capables de réaliser d’énormes choses à travers leurs domaines dans lesquels elles
excellent » a signifié la conseillère spéciale du président de la république
chargée du genre.
A l’ensemble des femmes du Gbêkê, la ministre
a lancé : « Ce que nous pouvons faire ensemble, je ne peux pas le faire seule
».A en croire Madame la ministre, Euphrasie Yao, toutes ces femmes « doivent
aider la Côte d’Ivoire au développement avec leur talent ».
Pour Kady Soumahoro, administrative
régionale du Gbêkê, cette valorisation de la compétence féminine dans toute sa
diversité doit passer d’abord par l’identification systématique et minutieuse
des femmes où qu’elles se retrouvent.
« Nous œuvrons pour avoir un répertoire afin
de cartographier toutes les femmes partout où elles se retrouvent. Et on
travaille en synergie avec le comité d’identification en vue d’atteindre nos
objectifs » a-t-elle indiqué.
Il faut dire que ce programme est le
premier du genre en Afrique et le monde, et a pour mission d’assurer la
visibilité des ivoiriennes compétentes où qu’elles se trouvent et qui demeurent
encore méconnues et par conséquent, sont peu ou pas sollicitées pour apporter
leur contribution au développement de la
Côte d’Ivoire.
Makan HEMA
Correspondant Régional