Projet d’Appui au Renforcement du Dialogue Socio-sécuritaire : le nouveau commissariat de police de Botro inauguré
Le
nouveau commissariat de police de la commune de Botro a été inauguré le
vendredi 20 juillet 2018, en présence du ministre de l’intérieur et de la
sécurité, Sidiki Diakité, le représentant de l’Union Européenne et Luc
Gnonlonfoun, Directeur adjoint du PNUD en Côte d’Ivoire.
Cette
cérémonie d'inauguration s'inscrivait dans le cadre du Projet d'Appui au
Renforcement du Dialogue Socio-sécuritaire (PARDS) financé par l'Union
Européenne (UE) à hauteur de 3,6 milliards de francs CFA et mise en œuvre par
le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), en partenariat
avec la direction général de la police nationale et du ministère de l'intérieur
et de la sécurité de Côte d'Ivoire.
Pour
Monsieur le ministre de la sécurité, ces nouveaux locaux des policiers de Botro
viennent renforcer les capacités opérationnelles de la police nationale. « Grâce à l'Union Européenne et le
Programme des Nations Unies pour le Développement, il a été mis à la
disposition de notre police nationale un vaste programme d'équipement, de
réhabilitation et de construction d'infrastructures » a-t-il indiqué.
Avec
l’octroi de ces nouveaux locaux aux policiers de Botro, Sidiki Diakité a invité
l’ensemble des populations à s'approprier ce commissariat, en aidant les agents
dans l'exercice de leur fonction et l'exécution de leur mission : « Les
chefs de village, les jeunes, les femmes, donnez à la police nationale, autant
qu'à la gendarmerie toutes les informations pour qu'elle mette la main sur les
criminels ».
Aux
policiers, il a demandé plus d'abnégation dans le travail tout en respectant le
code de la déontologie policière.
Quant
au Directeur adjoint du PNUD en Côte d’Ivoire, Luc Gnonlonfoun, il a signifié
que ce projet visait à restaurer, instituer et pérenniser le dialogue
socio-sécuritaire pour une paix durable en Côte d'Ivoire.
A
en croire le responsable du PNUD, c’est plusieurs infrastructures qui seront entièrement
construites et réhabilités.
En
plus des actions d’équipement, le financement octroyé a permis la construction
de bureaux d’accueil des victimes de violences basées sur le genre et des
personnes vulnérables au sein des 20 commissariats réhabilités dans le cadre du
projet.
Cette
initiative a contribué par ailleurs à la formation d’un pool de180 formateurs
au sein de la police afin d’opérationnaliser la stratégie de formation continue
de la police nationale.
Il
faut noter que ce projet a mené des activités de dialogue socio-sécuritaire, la
promotion de lutte contre le racket, l’information et la sensibilisation des
policiers à la prévention contre Ebola et la gestion des risques de conflits,
ainsi qu’un appui au processus de réforme du secteur de la police.
Makan
HEMA
Correspondant
Régional