1ère édition CIESA 2017 : Ouverture du Colloque International d’Echanges Scientifiques sur l’Anacarde
Contribuer au
renforcement du partage et la diffusion des résultats des programmes et projets
de recherche sur l’anacardier en AOC et
même en dehors de cette région en vue de faciliter leur valorisation (scientifique
et socioéconomique), ainsi que la pertinence et la performance des initiatives
futures. Tel sont les objectifs du Colloque International
d’Echanges Scientifiques sur l’Anacarde (CIESA) qui s’est ouvert le mardi 26
septembre 2017, à l’Hôtel Afrikland, Grand-Bassam autour du thème « intensification
agro-écologique de la production et de transformation du cajou en Afrique :
Problématique – Acquis scientifiques et technologiques – Perspectives ». Ce
colloque a vu le jour grâce à l’initiative du Conseil Coton Anacarde (CCA) en collaboration avec Réseau de recherche et Développement
sur l’Anacarde en Afrique (REDAA) et l’appui technique financier du Conseil
Ouest et centre Africain pour la Recherche et le Développement Agricoles
(CORAF/WECARD), Projet d’Appui au Secteur Agricole en Côte d’Ivoire (PSAC) et ComCashew GIZ. La 1ère édition du CIESA prendra
fin le jeudi 28 septembre 2017.
A l’ouverture le 2ème
adjoint au maire a exprimé sa joie face au choix porté sur la commune de
Grand-Bassam et souhaité plein succès à ce colloque de portée internationale.
Pour Bamba Mamadou, Président
du Conseil d’Administration du CCA, malgré
les performances remarquables dans le processus de développement durable de la
filière anacarde en Afrique des problèmes minent ce secteur. « Plus de 55%
de la production mondial en Afrique, cette filière reste confronté à de
nombreuses difficultés, notamment la
faiblesse des rendements, en moyenne 400 kilos contre 1000 kilos ailleurs et le
faible niveau de valorisation des produits de l’anacarde, taux de
transformation inférieur à 10% », a-t-il expliqué. Selon lui, La recherche
agronomique et technologique revêt d’une importance capitale gage d’une
amélioration significative de la performance de la filière. Ainsi ce colloque international
est donc l’occasion de démarrage de la plateforme de partage d’expériences
entre les acteurs de la filière anacarde en Afrique et dans le monde.
Le CIESA représente une opportunité pour la Côte d’ivoire de capitaliser sur les acquis des pays
participants afin de mieux avancer dans
le cadre du programme national de recherche sur l’anacarde, a précisé pour sa
part, le Directeur général du CCA, le Dr Adama Coulibaly.
A sa suite Rita
Weidinger, Directrice Exécutif du
ComCashew GIZ a félicité la parfaite organisation de ce colloque. « Avec
la tenue de ce colloque, c’est notre rêve réalisé ici en Côte d’Ivoire », a-t-elle
dit. Poursuivant, la Directrice Exécutif
a indiqué que les résultats de ces échanges vont déboucher sur les initiatives
futures de la durabilité du secteur du cajou non seulement pour « l’économie
de nos pays, mais également pour la population rurale, à savoir les jeunes et
les femmes ».
Assurant la
co-présidence de cette rencontre de haut niveau, le Directeur de Cabinet,
Thiam Assane représentant la
ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique,
Professeur Ly Ramata a livré ce message. « Ce colloque revêt d’une grande
importance en ce sens qu’aucun développement ne peut être durable sans l’accompagnement
de la recherche scientifique » souligne-t-il.
Notons que ce
colloque enregistre la participation de scientifiques et experts de l’anacarde
venus de 18 pays de l’Afrique de l’Asie et de l’Europe.
Ciss toum