ABIDJAN : Le 17-10-2016 : Visite de la presse conduite par le PSAC  à Adiaké.

EN Cote d’Ivoire, le Projet d’Appui au Secteur Agricole (PSAC) lutte contre la pauvreté en milieu rural. Ce projet cofinancé par la banque mondiale et l’agence française de développement a pour cible les petits planteurs et les coopératives. A l’occasion de la  journée mondial de  lutte contre la pauvreté  célébrité chaque 17 octobre de  l’année, le PSAC a convié les journalistes ce lundi 17 octobre 2016 à une visite de terrain dans la région du sud Comoé, principalement dans les villages de Petit  Paris  et d’Allohouré à Adiaké afin de faire connaitre les retombés du  projet sur les bénéficiaires.

Selon le coordinateur du PSAC  AGNERO A RAPHAEL, le projet mené par le PSAC vise a donné une autonomie financière aux bénéficières, contribuer à la lutte contre la pauvreté.

Dans la région du sud Comoé plusieurs personnes ont bénéficiés du projet PSAC  comme en témoigne les propos de Madame Félicité. « Ce projet me permet de sortir de la pauvreté parce que ces plants sont arrivés il y a seulement 2 mois mais ils sont déjà en phase de croissance, nous avons payés 15.000 franc CFA pour avoir  », a-t-elle indiquée.

Le projet d’appui est un projet de développement agricole et l’une de ces priorités dans sa sélection est la gente féminine, il s’agit  aussi d’avoir de l’espoir  en l’avenir en développant les activités de pépiniériste. Pour ce faire ; 5 filières agricoles sont concernés à savoir le cacao ; l’hévéa, le palmier à huile, le coton et l’anacarde. Pour l’un des bénéficières du projet Yve Constant par ailleurs pépiniériste, le projet finance jusqu’à 18 millions remboursable sur 3 ans en fournissant tout ce qui est intrant, produit de première nécessité.

En plus des appuis aux petits planteurs, les routes sont aussi reprofilé  pour faciliter l’évacuation des produits vers les marchés « Avec le projet PSAC on a  pu reprofilé des tronçons pour une duré d’au moins 3 ans, nous sommes à 453 Km d’exécution y compris sur un objectif total de 1800 Km. Le projet  nous appuie à hauteur de 50%  de financement ce qui environne au moins la cinquantaine de millions » à fait savoir  Monsieur Guy Marcel, coordinateur des activités de la filière de palmier à huile du PSAC.

Le projet est accueillit favorablement par les petits producteurs mais quelques difficultés en demeure selon le coordinateur AGNERO RAPHAEL « Pour l’approvisionnement des plants, les pépiniéristes n’arrivent pas à satisfaire nos demandes et nous essayons de diversifier les sources de production, les coopératives et d’autres pépiniéristes privés individuels », a t-il dit.

Notons que le projet du PSAC a  débuté en 2014 et  prend fin en 2017.

ADONIS.N’GUESSAN.