C'est indéniable les nations africaines ont décidé de prendre leurs destins en main. A l'initiative du chef de l'état ivoirien la deuxième édition de la Conférence internationale sur l’émergence de l’Afrique (CIEA 2017) a ouvert ses portes ce Mardi 28 Mars à l’hôtel Sofitel ivoire d'Abidjan. C’était en présence de quatre chefs d’Etats africains, à savoir : Alassane Ouattara (Côte d'Ivoire), Alpha Condé (Guinée), Macky Sall (Sénégal) et de la présidente du Libéria, Ellen Johnson Sirleaf.

De ce rendez-vous d'Abidjan l'on retiendra la volonté commune des chefs d’états présents que l'Afrique se doit de sortir des zones de misères pour accéder à la prospérité.  Pour ce faire cinq axes sont à prendre en ligne de compte à savoir : L'énergie, l'agriculture, le transport, les ressources miniers et énergétiques, les TIC.  "Quand on parle d'émergence, c'est que nous sommes loin des programmes d'ajustement structurel".

Cette assertion du président sénégalais MACKY SALL  est une invite aux institutions de breton Woods que l'Afrique entend désormais adapter son programme d'émergence camper sur le Model de ses propres réalités socio-culturelles.

Présentation des leçons apprises de la marche vers l'émergence en Afrique premier panel de haut niveau aura retenu l'attention des participations.

Au regard de la communication d'Albert Zeufack, économiste en chef de la Banque mondiale  qui selon lui l'émergence n'est ni une destination ni une ligne d'arrivée mais plutôt une volonté que doivent afficher les états Africains en mettant en œuvre une administration Capable, redevable et non corruptible.

PLACIDE GNAHOUET