Les habitants du quartier Dar es Salam (Cité de l’Air) ont passé une nuit dantesque qu’infernale le dimanche 14 mai dernier, causé par les crépitements intempestifs et insoutenables des armes.

Selon nos sources, aux environs de 2 heures du matin, les mutins à bord des véhicules de type Pick up ont fait irruption dans un domicile du quartier Cité l’Air de Bouaké.

Sans aucune résistance, les soldats mutins ont investi les lieux, s’emparant ainsi d’un important arsenal militaire comme à leur destiné, caché dans ledit domicile.

Ce stock d’armes étaient composés de kalachnikovs, des minutions, des fusils mitraillettes et d’autres marques d’armes flambants neufs.

Sur place, devant le domicile, les insurgés après avoir joint les différentes montures des armes, sont passés à l’étape de l’essai en plein quartier. Créant ainsi une psychose nocturne pour les habitants qui n’ont pas fermé l’œil de la nuit.

« J’ai vraiment eu la peur de ma vie. Car nous n’avons pas fermé les yeux durant toute cette nuit-là,  à cause du bruit des armes. C’était tellement fort et assourdissant qu’on a cru à un affrontement direct dans le quartier » a affirmé une habitante.

Visibles aux mains des mutins dans les corridors dans la journée du lundi 15 mai, ces armes sont venues cependant booster leur capitale confiance. Ragaillardis, ils plastronnaient dans les coins et recoins de la ville, pourtant dite « Capitale de la paix ».

 D’où proviennent ces armes ? Pourquoi avoir choisi un domicile comme poudrière ? Une poudrière en plein quartier… Autant de paradoxes qui taraudent l’esprit des uns et des autres.

Makan HEMA

Correspondant Régional