Neuf décès ont été constaté sur le site et un autre, jeudi, au CHR de Yamoussoukro, précisent ces sources.

« On a extrait le dernier corps hier (dimanche) », a confié le Commandant du groupement des sapeurs-pompiers militaires (GSPM) de Yamoussoukro, colonel Sako Issa, ajoutant que selon les renseignements reçu des populations, parents et des ouvriers vivants, il ne resterait plus personnes sous les décombres.

« Mais on reste encore dans le cadre d’un bilan provisoire parce que tant que tout le site n’est pas encore totalement déblayé, on ne va pas annoncer le bilan définitif », a *-t-il souligné.

Le Commandant de la GSPM a indiqué que toutes les fouilles ont été faites et l’opération qui reste à conduire, c’est l’enlèvement de tous les gravas sur le site. Les recherches seront terminées lorsqu’il n’y aura plus de gravas sur le site. « On pense que les gravas seront totalement enlevés demain jeudi », a précisé le patron de la GSPM de Yamoussoukro.

Le colonel Sako Issa a salué l’action combinée de la croix rouge de l’Institut national d’hygiène publique, des forces de sécurité la police, la gendarmerie, les sapeurs-pompiers, certains services et entreprises qui ont permis de terminer l’opération de secours de « façon professionnelle et dans des délais raisonnables ».

Un immeuble de quatre niveaux en construction s’est écroulé mercredi au quartier millionnaire de Yamoussoukro engloutissant plusieurs ouvriers. Selon Ali Koné, l’un des coordonnateurs des équipes de secours et présent sur le terrain depuis les premiers instants du drame, les fondements de l’édifice n’étaient pas faits pour un immeuble de quatre niveaux, mais de deux niveaux.

« Les piliers pour soutenir le bâtiment ne respectaient malheureusement pas les normes. Les dimensions étaient de 30/20 au lieu de 60/40 », a expliqué Ali Koné.

L'entrepreneur en charge de la construction de l'immeuble qui a mis à l’écart les règles de construction et la loi a arrêté et mis aux arrêts signale-t-on

(AIP)

nam/tm