Dernières infos

  • Pour tous vos - Reportages, Annonces et Publicités veuillez nous contacter au 0709903514 / 0749799497

Actualité politique

Niger : « pas de rupture d’égalité » entre Hama Amadou et les autres candidats, selon la Cour constitutionnelle

jeuneafrique.com 10 Fév 2016 - 00H00

http://www.jeuneafrique.com/301279/politique/niger-de-rupture-degalite-entre-hama-amadou-autres-candidats-selon-cour-constitutionnelle/


Hama Amadou a été à nouveau débouté mardi, cette fois par la Cour constitutionnelle nigérienne. L’ancien président de l’Assemblée nationale demandait sa libération en tant que candidat officiel à la présidentielle du 21 février.

Dans un arrêt rendu mardi 9 février, la Cour Constitutionnelle du Niger a expliqué qu’elle ne pouvait demander à un juge pénal d’ordonner la libération d’un candidat en détention. Elle s’est donc déclarée incompétente quant à la demande de libération faite par Hama Amadou, candidat à la présidentielle du 21 février, détenu à Filingué, à 180 kilomètres de Niamey.

La Cour a estimé également « qu’il n y [avait] pas rupture d’égalité » entre Hama Amadou et les quatorze autres candidats. Elle avait été saisie, le 25 janvier, par une dizaine de députés de l’opposition afin « qu’elle se prononce par arrêt sur la situation juridique du candidat à l’élection présidentielle de février 2016, Hama Amadou ».

« La Cour a fait son travail en validant la candidature d’Hama Amadou mais tout le reste n’est pas de son ressort », commente Boubacar Mossi, avocat du candidat, qui n’attendait pas grand-chose de cette requête. Son client a déjà été débouté de toutes ses demandes de libération provisoire, devant la Cour d’appel de Niamey et la Cour de cassation.

Privé de télé

Il y a quelques jours, le Conseil Supérieur de la communication (CSC) a également fait savoir « qu’aucune prérogative constitutionnelle, légale ou réglementaire [ne l’autorisait] à assurer le déplacement de tout candidat au lieu d’enregistrement des messages et entretiens, prévu dans les locaux de l’ORTN, aux fins d’assurer les conditions techniques identiques à tous les candidats ».

En clair, il ne revient pas au CSC de faciliter l’enregistrement du message de Hama Amadou aux électeurs nigériens, d’organiser celui-ci sur le lieu de sa détention ou de procéder à des aménagements dans ce sens. « Le CSC n’a jamais prévu de procéder à l’enregistrement de l’entretien du candidat Hama Amadou à la prison de Filingué », ajoute l’instance dans un communiqué.

Le tournage des entretiens des candidats à la présidentielle avait commencé dans les studios de la télévision nationale, dès le 30 janvier, date à laquelle Hama Amadou devait lui-même être enregistré, à 16 heures. Évidemment sans succès.


Autres articles

Partenaires