Développement de la filière anacarde : le Conseil du Coton et de l’Anacarde vers la mise en place d'un cadre de concertation et de collaboration
Afin de mettre en place d'un cadre de
concertation et de collaboration, le Conseil du Coton et de l’Anacarde (CCA) a
initié ce mercredi 3 février 2021, à
Abidjan, une rencontre avec partenaires techniques et financiers, acteurs de la
mise en œuvre des activités de développement de la filière anacarde.
Pour Dr Adama Coulibaly cette
initiative a pour objectif de mettre en place d'un cadre de concertation et de
collaboration en vue de développer les synergies d’actions et une cohérence des
interventions nécessaires entre les différents acteurs, à savoir les
institutions nationales et internationales, le secteur public, le secteur
privé, la société civile, intervenant dans la filière anacarde en Côte
d’Ivoire.
Avant d’ajouter que « ces concertations devront permettre d’une part de s’assurer que les politiques et programmes des secteurs de soutien prennent en compte les attentes du secteur rural et d’autre part de développer de la complémentarité entre les partenaires », a précisé Dr Adama Coulibaly.
Cette rencontre d’échanges s’inscrit également dans la dynamique des consultations
entreprises par la CCA avec tous les acteurs de la chaine de valeur. Ainsi, ces
assises avec les partenaires
techniques et financiers, se tiennent après celle des producteurs, des acheteurs, des
exportateurs et des transformateurs, a signifié responsable de l'autorité de
régulation de la filière coton anacarde.
Pendant deux jours, les
participants passeront en revue leurs différents projets et activités mis en
œuvre. Ils partageront leur expérience en termes de succès et les difficultés.
Cet exercice devrait permettre d’identifier les leviers d’une synergie efficace
pour un développement optimale de toute la chaîne de valeur de la filière
anacarde.
Prenne part à ces échanges, les
ministères et organisations publiques, des missions diplomatiques, des sociétés
et organismes du secteur privé, des ONG nationales et internationales et
évidemment les organisations des acteurs.
Il faut noter qu’avec une
production record de plus de 800.000 tonnes de noix brutes de cajou, au cours
de la campagne 2020, la Côte d’Ivoire ambitionne dans les cinq prochaines années,
de relever à 50%, le taux de transformation actuel de la noix brute de cajou
qui est de 10%.
CT