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Côte d’Ivoire : retour sur les 5 dates clés de l’Onuci

Jeune Afrique 10 Mar 2017 - 15H24

Il ne reste plus en Côte d’Ivoire que quelques dizaines d’employés des Nations unies, chargés de fermer définitivement l’Onuci d’ici au 30 juin. Retour sur la mission onusienne en cinq dates.

 

27 février 2004 – la résolution 1528

 

Déployée pour la première fois en avril 2004, l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (Onuci) a d’abord servi de force d’interposition entre les belligérants, avant d’appuyer le processus de sortie de crise : identification des électeurs, désarmement, démantèlement des milices, organisation du scrutin présidentiel, certification des résultats. Son mandat prévoit également qu’elle achève de restaurer l’autorité de l’État sur l’ensemble du territoire et aide à l’organisation des prochaines élections législatives. Alors que le pays est coupé en deux, l’Onuci participe également à la formation de policiers et de gendarmes et maintient la « zone de confiance » qui sépare le Nord rebelle du Sud loyaliste.

 

Juillet 2007 – les premières accusations de viol

 

Le 21 juillet, l’Onuci annonce la suspension et le cantonnement des 732 hommes du contingent marocain basé à Bouaké, la capitale de l’ex-rébellion, en raison d’allégations « de nombreux cas d’exploitation et d’abus sexuels portées contre certains de ses éléments ». Après enquête, aucune accusation ne sera finalement retenue, mais l’affaire aura conforté les détracteurs de l’Onuci qui, plus de trois ans après son déploiement, peinait encore à gagner la confiance des forces gouvernementales et de la population.

 

Des nouvelles accusations fleuriront en septembre 2011, cette fois contre des soldats béninois et malawites, ainsi que contre des policiers pakistanais.

 

2 décembre 2010 – la certification des résultats de l’élection présidentielle

 

C’était l’un des mandats de l’Onuci : certifier les résultats de l’élection présidentielle de novembre 2010. Le 2 décembre, Choi Young-jin (nommé en 2007 représentant spécial du secrétaire général de l’ONU à Abidjan) valide officiellement les résultats de la Commission électorale indépendante (CEI), qui donnaient la victoire à Alassane Ouattara au second tour. Refusant le recompte des voix, il devient la bête noire de Laurent Gbagbo et de ses partisans qui l’accusent de partialité....           

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