Commune de Bouaké/ Ramadan 2017: le maire offre plus de 10 tonnes de sucre aux musulmans de Bouaké
Le maire de la commune de Bouaké,
Djibo Yssouf Nicolas a offert plus de 10 tonnes de sucre à l’ensemble de la
communauté musulmane de Bouaké comme de coutume chaque année du mois béni de Ramadan.
Le geste symbolique à eu lieu à son
domicile sis quartier Commerce, le jeudi
dernier, 08 juin 2017, en présence de plusieurs responsables islamiques.
Cette marque de solidarité, de
fraternité, du sens élevé d’altruisme et de partage, vient soulager et alléger
la rupture du jeûne des fidèles musulmans.
Selon la 3ème adjointe au maire,
Madame N’guessan Jacqueline, sa représentante du jour, ce don s’inscrit dans un
cadre purement social adressé à la communauté musulmane de Bouaké.
La collaboratrice du maire après
avoir fidèlement rendu le message, a émis des souhaits : « Monsieur le Maire de
Bouaké, vous souhaite un bon mois de Ramadan. Que Dieu dans sa miséricorde nous
donne la paix. Que la commune de Bouaké puisse renaitre de ses cendres. Pour
tous ceux qui prendront un carreau de sucre ait une pensée pieuse pour Bouaké».
« Nous demandons des prières pour
que cette ville soit comme avant, cela dit de l’intégration de tout le monde.
Que le vivre ensemble soit une réalité dans notre belle cité. Priez pour le
président de la république, Alassane Ouattara ; priez également pour le maire
Djibo Nicolas » a-t-elle terminé.
Heureux, Bamba Lamine, secrétaire
général de l’association des musulmans sunnites en Côte d’Ivoire pour la région
de Gbêkê et du Hambol, a témoigné toute sa gratitude à cette offrande du maire
de Bouaké.
« C’est un mois de solidarité et de
fraternité, ce sont des valeurs éternelles que tout musulman, et également
toutes les autorités se doivent de pratiquer dans le but de consolider la paix.
En partageant, on uni des cœurs, on a la même vision et on essaie également de
soulager certaines familles défavorisées. Nous lui disons sincèrement merci. Et
nous allons prier pour la commune de Bouaké, ainsi que pour la Côte d’Ivoire.
Car si Bouaké se porte bien, c’est toute la population qui va en bénéficier.
Que Bouaké puisse émerger avec la Côte d’Ivoire » a-t-il souhaité.
Makan HEMA
Correspondant Régional