La Fédération Ivoirienne de Football était en Assemblée Générale Ordinaire le samedi. Cette rencontre a penché plus vers un rapport financier déficitaire.

Le samedi 24 juin 2017, ils étaient 76 membres actifs sur les 81 que compte l’Assemblée Générale de la FIF, à répondre à l’appel du Comité Exécutif de la FIF. A la Maison de l’Entreprise du Plateau, l’ASEC Mimosas, champion avant terme de Ligue 1, s’est fait remarquer par une énième absence.

Au terme des travaux, Sory Diabaté a retracé les grandes lignes de la rencontre avec les clubs affiliés. Et le bilan financier a forcément attiré l’attention. Car selon le premier vice-président de la FIF a souligné un déficit de  721 millions. « Rien d’alarmant » selon le conférencier. Car, ce déficit « trouve son origine dans les ressources ou les programmes d’assistance financière non parvenus de la CAF et de la FIFA au cours de cet exercice. Ce déficit de près de 600 millions trouve également son explication dans le chapitre des préfinancements de certaines compétitions non encore encaissés », a indiqué Sory Diabaté. En attendant le retour à la normale, les clubs présents ont acquiescé avant d’adopter par acclamation, ce bilan.

Au-delà de l’organisation des compétitions, la FIF a informé ses mandants de sa politique d’acquisition d’un patrimoine propre à la FIF, utile à l’épanouissement du football ivoirien. Des investissements qui portent principalement sur l’achat d’un groupe électrogène fournissant l’éclairage du stade Robert Champroux, et l’acquisition de 22 hectares de terrain à Ebimpé. « Ce terrain devrait servir à l’extension du Centre Technique National de Bingerville », a précisé Sory Diabaté.

Un budget 2017 de 9 milliards

Le premier vice-président de la FIF a par ailleurs, annoncé un budget prévisionnel qui s’élève à 9,102 milliards. Ce montant met en relief de grands projets. Notamment l’acquisition de matériels roulants, l’acquisition de du terrain nus à Ebimpé (460 millions), la réhabilitation du Centre Technique National de Football de Bingerville (50 millions), la construction d’une boutique (100 millions) pour la vente des produits dérivés.  Selon Sory Diabaté, « tous les comptes ont été approuvés par le Commissaire au compte et l’auditeur interne de la FIF ». Et ce, sans qu’il y ait de son discordant, pour l’instant.

Patrick GUITEY