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Cinéma africain: Une cérémonie d’ouverture magique pour les 50 ans du Fespaco

Fratamat.info 25 Fév 2019 - 09H30
Cinéma africain: Une cérémonie d’ouverture magique pour les 50 ans du Fespaco
Le temps d’une soirée, le stade municipal Issouf Joseph Conombo de Ouagadougou s’est transformé en un écran géant de projection autour duquel ont communié des milliers de cinéphiles, sous le regard du Président burkinabè, Roch Marc-Christian Kaboré.

Tout a démarré ce samedi 23 février peu après 17h, comme dans un conte de fée. Après que des musiciens et groupes de danse locaux ont chauffé à blanc le stade municipal de Ouagadougou envahi par des milliers de cinéphiles burkinabè et étrangers ayant effectué le déplacement de la capitale burkinabè pour commémorer le cinquantenaire du plus grand festival continental dédié au cinéma africain, le Chef de l’Etat burkinabè, Roch Marc Christian Kaboré fait une entrée inédite dans l’enceinte.

Accompagné d’une escorte motorisée, il est debout, à bord d’un véhicule découvert et aux couleurs du 50ième anniversaire du Fespaco, avec à ses côtés, une dame dont seuls quelques septuagénaires se souviennent vraiment du visage. Son nom : Alimata Salembéré.

Salut au public, puis, pieds à terre ; honneurs militaires, sous la direction du colonel Lewis Toé, salut aux couleurs, hymne national…Pendant que le Président de la République gagne la loge officielle, Alimata Salembéré y va à son rythme. 50 ans plus tôt, elle était plutôt alerte. Elle n’avait alors que 27 ans lorsque, première femme présentatrice de journal télévisé du pays qui s’appelait alors Haute Volta, elle fut désignée présidente du comité d’organisation du premier Festival panafricain du cinéma et de la Télévision (Fespaco) né sous la dénomination, La semaine du cinéma africain.

Pionnière donc du festival, elle fait partie des personnalités que le spectacle d’ouverture de la 26ième édition du Fespaco marquant les 50 ans de vie du festival a décidé d’honorer. « J’ai eu la chance d’être là pour aider le Fespaco à voir le jour, c’est un honneur pour moi d’être là aujourd’hui, pour voir le Fespaco souffler sa cinquantième bougie ».

Toute la trame de la cérémonie d’ouverture a été construite autour de cet hommage aux grands cinéastes africains vivants ou disparus. Des projections ont ainsi eu lieu, sur les écrans géants disposés dans la cuvette du stade, pour laisser découvrir des œuvres culte de géants tels les Burkinabè Missa Hébié et Idrissa Ouédraogo qui travaillait à ramener l’étalon d’or de Yennenga, la récompense suprême du festival à la maison, le Burkina n’ayant remporté cette précieuse « Palme africaine » qu’à deux reprises depuis 1969.

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