« Nous demandons la libération des camarades dans les 48 heures », menace Gnagna Zadi, président la Plateforme Nationale
Le président de la Plateforme Nationale (PFN) des organisations professionnelles du secteur public en Côte d’Ivoire, Theodore Gnagna Zadi a demandé ce mercredi 20 février 2019 à Abidjan, la libération dans les 48 heures des camarades emprisonnés. C’était au cours d’une conférence de presse en présences des syndicats frères.
Rappelant les faits Gnagna Zadi a
indiqué que « Nous apprenions lundi 18
février 2019 l’arrestation du professeur
Johnson Kouassi Zamina,
porte-parole de la CNEC, par ailleurs 3 ème Vice-Président de la PFN. Ainsi
le mardi 19 février 2019, à la suite d’un procès expéditif, il est emprisonné à
la MACA avec le docteur Dallé Joel », a-t-il relaté. Tout en soutenant que cela est une « violation flagrante » des libertés syndicales et de la pratique de l’activité syndicale en Côte d’Ivoire,
lesquelles sont contenues dans l’article 17 de la constitution et dans les conventions 87 et 92 de l’OIT, ratifiées par l’état de Côte
d’Ivoire.
En conséquence, la Plateforme nationale « Condamne avec véhémence cette arrestation de nos camarades ; demande au gouvernement la libération immédiate et sans condition des camarades emprisonnés ; suspend sa participation au comité national de suivi et du dialogue social, jusqu’à la libération de nos camarades ; annonce sa participation à la grande marche verte de protestation organisée par la CNEC et le CODEC à partir de 10h à l’ université Félix Houphouët Boigny pour protester contre la violation des franchises universitaires ; demande aux plateformes régionales et locales de se mobiliser, en vue de se préparer à la lecture d’une motion de protestation, dans les sous-préfectures, préfectures et départements, le vendredi 22 Février 2019 à 10 heures », a précisé la tête de file de la PFN.
Pour finir, la plateforme invite les camarades syndicalistes à une grande concertation nationale, pour dégager ensemble les perspectives et se dit prêt à rentrer en action selon le cours des événements.
Quelque huit syndicats ont suspendu, leur participation au Comité national de suivi et du dialogue social pour protester contre l'emprisonnement des camarades.
CT