Album soutien aux éléphants : SHEGAL MOKONZY dévoile « Eléphants, Mokonzi d’Afrique »
A
la faveur de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN 2017), l’artiste musicien
Shégal Mokonzy, vient, fraichement, de sortir une œuvre musicale de belle facture, en soutien à l’équipe
nationale de Côte d’Ivoire. Intitulé « Eléphants, Mokonzi d’Afrique »,
ce tube, savamment arrangé par le jeune Landruch, et orchestré par des
musiciens pétris de talents, est son deuxième du genre, après celui de
2005.
Ce
tube, déjà éponyme, épouse
agréablement l’ère, la mouvance et la tonalité du temps et fait en ce moment,
le bonheur de nombreux mélomanes friands du bon son. Empreint d’un style plutôt
décalé, Eléphants, Mokonzi d’Afrique vient, en réalité, couper langue à tous ceux qui clament
haut fort que Shégal n’est plus le ‘’mokonzy’’
(Chef suprême en lingala) du rythme Coupé
Décalé en Afrique. A cheval entre le Soukouss congolais, le Wôyo et le
Zouglou ivoirien, l’album s’inscrit dans la pure tradition des ambiances
faciles des stades de football, comme il en sera le cas, dans quelques jours,
au Gabon. Enfin, pour l’artiste, qui croit dure comme fer, à la victoire des
Eléphants, les Ivoiriens doivent s’apprêter à recevoir pour la deuxième fois
consécutive le trophée continental.
Shégal
Mokonzy est un artiste chanteur, auteur compositeur d’origine congolaise,
installé en Côte d’Ivoire, au début des années 2000. C’est en effet, à la
faveur d’un contrat de prestation à Abidjan, à cette époque, de son groupe
’Impression des As’’, mythique orchestre de jeunes brazzavillois, ( auteurs de
la chanson: " Ca va aller'') dont il a fait les beaux jours, que Shégal
Mokonzy est tombé sous le charme de la capitale ivoirienne. Abidjan faisait, en
réalité, figure de proue dans le domaine de l’animation, sous l’impulsion des
Discs Jockey (DJ), dans les night clubs ou autres espaces ouverts (maquis).
L’artiste opte pour la nationalité ivoirienne, quelques années plus tard. Le
Mokonzy (Chef en Lingala) entend ainsi, mettre à la disposition de son nouveau
pays d’adoption, tout le talent artistique dont le ciel l’a doté.
Après
un passage éclair à l’Orchestre de l’Université d’Abidjan (OUA), où il arrive à
séduire tout le milieu estudiantin, Shégal comprend très vite que son salut se
trouve du côté de ‘’Yop La belle’’. Il s’y établit et étale toute la batterie
de sa compétence, dans le champ florissant des Attalakus, (éloges des personnes
distinguées). L’artiste est sollicité pour des featuring. Mais c’est
véritablement avec ‘’Cyclone’’ son opus, qu’il s’impose littéralement à ses
paires, comme le ‘’Ché’’. Nul ne résiste à sa voix mi suave mi saccadée. En
2010, Shégal se retire de la Côte d’Ivoire, pour faire le bonheur des mélomanes
de la sous-région. Mais il revient deux ans plus tard au bercail et tente de
reprendre sa place de leader. Les choses ne seront pas aussi faciles que cela
car de jeunes loups aux dents longues ont eu le ‘’culot’’ de ravir cette
posture au vieux Mokonzy. N’est-ce pas que « qui va en guerre perd sa place » ?
Toutefois, un Chef reste un chef et Shégal veut le prouver à nouveau.
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