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Actualité culture

Centre Culturel Jacques Aka de Bouaké : Dr Yao N’Guessan lance les activités cinématographiques

Ivoirinter24 14 Juin 2017 - 07H50

Le Dr Yao N’Guessan Basile, directeur du Centre Culturel Jacques Aka de Bouaké était face à la presse, le vendredi dernier,  9 juin 2017, à la salle de conférence de ladite institution.

 

Le premier responsable de cet édifice des arts a planché sur les activités culturelles du cinéma qu’il entend lancer le jour de la fête de Ramadan à travers une soirée récréative dénommée « La nuit du bazin et du cinéma ».

 

En effet, introduire le phénomène cinématographique en salle dans les mœurs, tel était l’objectif affiché par le directeur de la maison de culture de Bouaké, restée longtemps sans voix  à cause des innombrables crises successives endurées par le pays.

 

« La communication a foutu le camp faisant ainsi place à la mélancolie et à la déchéance morale. Et, faire revivre le septième art, c’est de rendre à chacun de nous cette satisfaction de célébrer communion, ferveur, culture et éducation » a signifié le docteur.

 

C’est au regard de cela, qu’il a saisi l’aubaine en choisissant la nuit de la fête de réjouissance musulmane, le Ramadan. Surtout en s’appuyant sur la spécificité vestimentaire mandingue, peuple intrinsèquement lié au tissu du bazin, pour lancer ce projet cinématographique.

 

«Célébrer une des spécificités vestimentaires et culturelles du peuple mandingue, majoritairement installé à Bouaké, c’est célébrer également le bazin dans toute sa réalité », a dit Yao N’guessan, avant d’ajouter, « Bouaké est la CEDEAO en miniature. Bouaké regorge une multiplicité et une diversité de peuples, ce qui donne un bon brassage culturel. Nous pensons que cette soirée festive permettra de renouer avec le cinéma en salle, d’autant plus que la cérémonie s’ouvrira par la projection d’un film à thème culturel.

 

A l’issue de ses propos, Yao N’guessan, a invité toutes les populations de Bouaké, surtout les cynophiles à adhérer à ces activités culturelles, celles qui feront certainement renaître le centre culturel Jacques Aka.

 

Makan HEMA

Correspondant Régional

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