Affaire du gendarme assassiné : Le préfet d’Abidjan présente la compassion du gouvernement à la famille
Dans la matinée du lundi 26 août 2019, dans le quartier de la Sicogi à proximité de la gare routière “Lavage” Yopougon, une forte délégation d’autorités administratives et politiques conduite par le préfet du département d’Abidjan, Vincent Toh IBi Irié a présenté la compassion et assistance du gouvernement à la famille du gendarme assassiné. C’était en présence du député maire de la commune de Yopougon, Gilbert Kafana Koné, par ailleurs ministre auprès du Président de la République chargé des Relations avec les institutions.
Au cours d’une visite au domicile de la famille du défunt MDL Sony Tiékou, le ministre Gilbert Kafana Koné a présenté « les condoléances et soutien du conseil communal et du gouvernement à travers le préfet », mais également des condoléances à la famille de la gendarmerie nationale à laquelle il appartient.
Tout signifiant que des mesures seront prises en accord avec le préfet d’Abidjan pour mettre fin à ses agissements qui ont lieu dans le milieu du transport au niveau des gares
C’est une famille meurtrie et effondrée qui fondait en larme dès l’arrivée de la délégation.
Visite du lieu du drame
Après la visite des lieux du drame, qui portait encore les traces ensanglantées du défunt gendarme, le préfet Vincent Toh Bi Irié a fait des précisions administratives et sécuritaires.
« Nous sommes venus apporter la compassion et notre soutien à la famille au nom du gouvernement, au nom de toute les structure administrative et régionale. (…) Des mesures ont été prises pour assainir le milieu du transport, des mesures soutenues par le ministre du transport. Je peux vous rassurer que dès la survenu de l’incident toutes les forces ont été mobilisés pour pouvoir ramener le calme. Les forces de police et de la gendarmerie ont procédé à des arrestations. L’impunité n’a pas sa place en Côte d’ivoire, on ne tue pas un citoyen qui qu’il soit, à quel niveau de hiérarchie qu’il se trouve dans la société », a-t-il martélé.
Avant soutenir qu’il ne faut pas faire d’amalgame. « Nous avons vu dans les réseaux sociaux, qu’il y’a des transporteurs qui tuent. Faite beaucoup attention les transporteurs sont très organisés. Comme tout secteur il y’a des voyous qui gangrènes et qui devons être extirpé de ce milieux. Cet incident nous rappelle qu’il faut accélérer ses décisions pour que sur le territoire d’Abidjan on ait plus d’ordre », a insisté le préfet du département d’Abidjan.
Aujourd’hui, mardi se tient une rencontre à la préfecture d’Abidjan avec l’ensemble des maires et des acteurs au niveau départemental afin d’analyser ce mal qui est très profond.
CT