Traité d’amitié et de Coopération : la 4e réunion du comité Ivoiro-Burkinabé de suivis et d’évaluations s'est ouvert à Abidjan
La 4e
réunion du comité conjoint de suivis et d’évaluations des décisions et
recommandations du 8e sommet du Traité d’Amitié et de Coopération (TAC) s'est
ouvert ce mercredi 28 avril 2021, à Abidjan entre la Côte d'Ivoire et le
Burkina Faso.
A
l’ouverture des travaux, Sem Olivia Rouamba, Directrice Générale de la Coopération
Bilatérale du Ministère des Affaires étrangères, de la Coopération, de
l’Intégration Africaine et des Burkinabé
de l’extérieur a indiqué que cette rencontre vise à faciliter l'examen et
l’État de mise en œuvre des accords conclus dans le cadre du TAC, et la
formulation de recommandation pour une meilleur opérationnalisation des projets
et programmes communs.
Madame l’ambassadeur Rouamba à par la suite exhorté les experts à mener des discussions franches, dans une ambiance fraternelle.
Pour
sa part, Sem Maes Ennio, Directeur Général des Relations Bilatérales du Ministère d'Etat,
Ministère des Affaires Étrangères, de l’intégration africaine et de la Diaspora,
a précisé que ces travaux de haut niveau s’inscrivent dans « dynamique de concertation
pour garantir davantage la sécurité et favoriser le développement de nos états».
De
manière spécifique, il s'agira de faire le point de l’État des exécutions des
décisions et engagements pris par les deux chefs d'Etats, a-t-il souligné.
Le diplomate ivoirien a également rappelé les chantiers prioritaires qui sont entre autres ; la lutte contre le terrorisme ; la construction de l’autoroute Yamoussoukro-Wagadougou ; la réhabilitation du chemin de fer (Abidjan-Wagadougou-Kaya et son prolongement à Kandao) ; l’approvisionnement régulier du Burkina Faso en énergie électrique et en hydrocarbure par la Côte d'Ivoire ; la poursuite et l’amélioration du programme de facilitation du commerce du transite du corridor Abidjan-Wagadougou ; la lutte contre la traite transfrontalière des enfants entre la Côte d'Ivoire et le Burkina Faso ; la matérialisation des frontières, la gestion des ex occupants du Mont Peko et les occupants des autres forêts classées.
Tout
en intégrant d’autres enjeux sociaux et sécuritaires notamment, l'orpaillage
clandestin et la traite et le travail des enfants dans les plantations de Cacao.
Les
conclusions des travaux devraient permettre d'entamer les préparatifs de la 9e
conférence au sommet du TAC.
CT