Lycée Djibo Sounkalo de Bouaké: Des élèves séquestrent le proviseur
[04-04-2017. 17h00] Ce mouvement d’humeur des élèves a occasionné
d’énormes dégâts matériels. Un des enseignants a vu la parebrise de son
véhicule brisée par un projectile et un éducateur dont les pneus de sa moto ont
été crevés.
Lycée Djibo Sounkalo de Bouaké: Des élèves séquestrent le proviseur
Le lycée Djibo Soungalo, le plus grand établissement secondaire de
Bouaké, avec ses 6000 élèves, est secoué ces derniers temps par des évènements
qui ternissent son image. A preuve, le mardi 28 mars, un élève, visiblement
sous l’effet d’excitant que lui-même dit avoir pris, s’est permis de donner une
gifle à l’un des censeurs de l’établissement. Conséquence de cet acte
répréhensible, les enseignements ont été perturbés.
Une semaine après cet incident, le lycée Djibo Soungalo est une fois
encore secoué par des troubles ce mardi 4 avril 2017. En effet, les cours ont
été perturbés par des élèves qui ont décidé de protester violemment contre le
fait que leurs portables soient confisqués par la direction de l’établissement.
M. Traoré Nouhoun, proviseur du lycée Djibo Soungalo et ses plus proches
collaborateurs, sous la menace d’une foule d’élèves en colère, se sont
retranchés dans le bureau du chef d’établissement, qui durant 3 heures de
temps, vont être séquestrés. Les élèves ont lancé pendant cette période des
projectiles de tout genre sur les portes de la direction jusqu’à faire voler en
éclat une des vitres.
Ce mouvement d’humeur des élèves a occasionné d’énormes dégâts matériels.
Un des enseignants a vu la parebrise de son véhicule brisée par un projectile
et un éducateur a également vu les pneus de sa moto ont été crevés.
C’est un proviseur visiblement amer qui nous a reçus aux environs de 13
heures. Il avait à ses côtés l’un de ses assistants. « Sur décision de Mme la
ministre Kandia Camara, il est formellement interdit que les élèves soient dans
l’enceinte des établissements scolaires avec leurs portables. Malgré cette
interdiction, ceux-ci continuent de les avoir sur eux. Plusieurs fois, nous
avions attiré leur attention sans qu’ils s’exécutent », a indiqué M. Traoré
Nouhoun. …Suite sur www.fratmat.info/