Côte d’Ivoire/ Droit d’auteur : Burida dénonce le piratage des œuvres de l’esprit par les radiodiffuseurs
« Halte au piratage des œuvres
artistiques par les radiodiffuseurs opérant en Côte d’Ivoire». Tel est le thème
autour duquel s’est tenue la conférence de presse animé par le Bureau Ivoirien
du Droit d’Auteur (BURIDA) et ses membres associés le lundi 24 octobre dernier
à Cocody à son siège.
Il s’est agi au cours de cette
rencontre pour la directrice générale du BURIDA, Irène Assa Viera et des
membres associés de dénoncer le refus des opérateurs du secteur de
l’audiovisuelle vis à vis dispositions légales et réglementaires qui exigent le
droit de respect de la propriété intellectuelle.
C’est pourquoi elle déplore le fait
que les institutions en charge de la régulation de ce secteur, ne prennent pas
toutes les mesures nécessaires afin de sanctionner radiodiffuseurs qui exploitent
abusivement les œuvres de l’esprit de nos sociétaires. Cette attitude selon
Irène Assa Viera cause d’énorme préjudice aux 6.000
sociétaires du bureau ivoirien du droit d’auteur. « Cette attitude
est un véritable hold-up, car il s’agit là d’une appropriation frauduleuse d’un
bien appartenant à autrui », a-elle déclaré
Poursuivant
ces propos elle fait remarquer que sur les 171 radios sonores, seulement 34
radios de proximité, 1 radio privée commerciale, les 3 radios publiques et la
radio institutionnelle sont munies d’une autorisation formelle du BURIDA pour
l’exploitation de son répertoire d’œuvres protégées.
Le
Burida et ses 6.000 sociétaires « exhortent encore une fois, les
radiodiffuseurs à conformer leur activités aux prescriptions légales afin
d’établir un juste équilibre entre les droits légitimes des créateurs et leurs
intérêts financiers » a –t-elle soutenu fermement.
Notons
que sur le territoire ivoirien 171 radiodiffuseurs sonores provenant privé,
public et institutionnel ainsi que 3 chaînes de télévision toutes du
télédiffuseur public Radio Télévision Ivoirienne (RTI) opèrent en Côte d’Ivoire.
T2m