L’Union Nationale des Jeunes du Grand Centre, (UNJGC) sous la conduite de son président, Yao Brou Sidoine, a rencontré la reine de Sakassou le week-end dernier, dans la cour royale de ladite ville.

Cette rencontre avec la reine des baoulé, s’inscrivait dans la droite ligne de la réconciliation nationale entre les ivoiriens, mais surtout entre les fils et filles, et cadres de la région.

C’est dans cette perspective que l’UNJGC entend entreprendre dans tous les départements de la région du Grand-Centre une grande tournée sur le thème de « la réconciliation », dont Sakassou est le point de départ.

« Nous sommes venus rencontrer la reine des baoulé pour lui parler de la réconciliation nationale, parce que sans paix s’il n’y a pas de développement. Et, nous lui avons demandé qu’elle s’implique davantage dans la réconciliation des ivoiriens, mais surtout des fils du Grand-Centre où il n’y a pas de cohésion et d’entente entre les fils et filles de la région » a indiqué le président de l’UNJGC.

Pour lui, il était important de commencer dans le walèbo avant de se lancer à la conquête des autres localités du département du Grand-Centre, « Nous allons rencontrer les chefs de village, les présidents des jeunes, des mutuelles sur le thème de la réconciliation » a-t-il confirmé.

« La vision des fondateurs de cette union, comme celle de tout jeune de la région n’est autre que d’être au service de la région du Grand Centre, d’apporter sa pierre à la construction de son édifice », a indiqué Yao Sidoine, avant d’appeler les jeunes ressortissants du Grand-Centre à la cohésion de tous afin d’aboutir à un développement certain de la région.

C’est Nanan Kouadio Kouassi, chef des walèbo, chef de 172 villages, qui a exprimé les sentiments de la Reine des baoulé, qui a marqué son adhésion entière à l’initiative prise par la jeunesse baoulé.

« Je suis très heureux de vous voir ensemble, unis. J’aimerais que cette association continue à merveille » a-t-il souhaité, avant de leur prodiguer de sages conseils à travers certaines valeurs humaines : la fraternité, la solidarité, l’union, la paix, le pardon, et en les exhortant surtout au dialogue.

Née depuis 2013, cette association selon les responsables, œuvre en vue de rechercher les moyens permettant d’apporter une contribution au développement socio-économique et culturel des populations du Grand Centre, à consolider et fortifier toute action en faveur du développement de notre région.

C’est dans ce même sillage qu’Amany Yao Ferdinand, promoteur du Festival des espaces culturels du Grand-Centre (FESCU-GC), dont l’objectif est de coordonner les activités afin de promouvoir au mieux la culture du Grand Centre en particulier, et celle de la Côte d’Ivoire en général, a profité de ces instants d’échanges pour annoncer les spectacles qu’il entend organiser dans les mois prochains.

Makan HEMA

Correspondant Régional