Géo-ingénieurie solaire et le Changement Climatique, enjeux et perspectives Ouest-africaines au centre d’un atelier à Abidjan
Le 3
Septembre 2019, un atelier organisé par le CURAT en partenariat avec
le SRMGI, l’IRDet coordonné par la DGRI sur la « Géo-ingénieurie solaire
et le Changement Climatique : Enjeux et perspectives
Ouest-africaines » a eu lieu au PSI. Placé sous la Présidence de Monsieur
le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, la
cérémonie d’ouverture a été faite par Mr l’Inspecteur Général, le Professeur
GOURENE Germain qui a salué cette initiative.
Ont pris part à l’atelier, le MINEDD (la Direction et
le Programme de la Lutte contre le Réchauffement Climatique), le Ministère
chargé du Budget et du Portefeuille de l’Etat, la SODEXAM, le PNUD, l’IRD, les
responsables de projet GRS (Gestion du Rayonnement Solaire) venus de
l’Angleterre, de la France, du Bénin et d’Afrique du Sud, les enseignants-chercheurs
du CURAT, de l’IGT et autres instituts de recherche. Il faut noter la
participation exceptionnelle du CAMES à travers son représentant, le Professeur
Claude LISHOU.
Le GRS est une initiative de chercheurs Anglaise
appelée Solar Radiation Management Governance Initiative (SRMGI) qui a vocation
à développer la géo-ingénieurie solaire comme moyen de lutte contre le
réchauffement climatique ; en d’autres termes, comment repousser la
chaleur dans l’atmosphère pour un refroidissement de notre planète.
L’atelier avait ainsi pour objectif d’initier le débat
en vue de trouver des solutions palliatives face à la hausse rapide des
températures globales sur le continent Africain.
Voyant la pertinence de la problématique posée par le
réchauffement climatique, Madame la Directrice Générale de la Recherche et de
l’Innovation a invité les chercheurs du CURAT (porteurs du projet en Côte
d’Ivoire et soutenus par l’IRD), à utiliser le Supercalculateur pour faire des
simulations numériques complexes dont les résultats pourront mieux éclairer la
communauté scientifique et susciter la prise de décision appropriée par les
pouvoirs publics.
A la fin de l’atelier, les représentants du SRMGI ont
exprimé leur satisfaction et ont apprécié l’engagement du MESRS (à travers Mr
l’IG et Mme la DGRI) ainsi que celui des autres ministères dans la lutte contre
le Réchauffement climatique.
Le 4 Septembre 2019, Le Centre National
de Calcul de Côte d’Ivoire était au cœur du débat dans la communauté scientifique.
La Direction Générale de la Recherche et
de l'innovation (DGRI) a organisé ce 04 septembre 2019 au Pôle Scientifique
et d’Innovation de l'UFHB une conférence avec pour thème « Les Centres de
calculs scientifiques dans l’espace CAMES: pratiques institutionnelles
mutualisées. Cette conférence a vu la participation remarquée du Directeur
Général de l’UVCI, le Directeur du Centre de Recherche Océanographique, le
Coordonnateur international du PSN Climat et Développement Durable, les
représentants de la SODEXAM, le CNRA et le CRE.
La Directrice générale Professeur Pétronille ACRAY-ZENGBE a
souhaité la bienvenue à tous les participants étrangers et a insisté sur le
fait que le supercalculateur est à la disposition de tous les chercheurs pour
faire des stimulations numériques mêmes les plus complexes.
A cet effet, une communication a été
faite par le Professeur Claude LISHOU,
Professeur titulaire de classe exceptionnelle de l'Université Cheick Anta DIOP
de Dakar au Sénégal et responsable du Programme Thématique de Recherche sur les
TIC du CAMES.
Le Conférencier a dans un premier temps
fait l’état des lieux des centres de calculs scientifiques dans l’espace CAMES,
il a ensuite évoqué les thématiques de modération et de simulation numérique,
le stratégie de mutualisation nationale / Régionale, coopération scientifiques
et Partenariats, la Stratégie de renforcement des capacités et encouragement
d’une expertise institutionnelle locale, maintenance et évolution d’un CNCS et
enfin les recommandations.
Après la conférence, la visite
guidée du Centre National de Calcul (CNC) a été l’un des temps forts de cet
atelier. Dans le cadre de la lutte contre les effets des changements
climatiques et pour tenir compte des recommandations de l'accord de Paris sur
le climat., la Côte d'Ivoire qui a opté pour la création d'un centre de calcul
intensifs en vue d'aider les chercheurs locaux et régionaux dans leurs études
de simulation numérique est sur la bonne voie devant lui permettre d'élaborer
et mettre en œuvre des politiques d'adaptation et planification.sssss