Lieutenant-colonel SERE Germain représentant les douanes ivoiriennes.

Qu’est-ce que vous entendez par le traité sur le commerce des armes en Afrique de l’ouest ?

On ne peut parler de commerce sans que la douane ne soit intéressé .Et pour ce qui nous unis le commerce sur les armes sont aussi une marchandise. Mais ce n’est pas une marchandise ordinaire, ce sujet est de haute importance qui implique au premier rang les douanes de part leurs positions stratégiques aux frontières.

Quel mécanisme les douanes ivoiriennes comptent mettre en place pour juguler un temps soit peu ce trafic du moins ce commerce illicite des armes dans la sous-région ?

C’est tout l’intérêt de cette rencontre. Il sera question au cour de cet atelier de savoir le mécanisme qui doit être mis en place au niveau de la coopération étatique. Quels sont les instructions que les douanes qui sont aux frontières doivent recevoir des états pour ne pas constituer un frein au commerce licite des armes.

En somme il s’agira de voir les instruments internationaux qui seront mis à notre disposition dans l’accomplissement de nos taches.

Le général ISSA COULIBALY a apporté des reformes au niveau du fonctionnement des douanes ivoiriennes que compter vous faire de cette expérience fort enrichissante de la cote d’ivoire ?

Nous n’avons pas de choix nous allons mettre cette reforme à la disposition des autres états afin d’uniformiser nos taches.

En conclusion nous entendons aux sortir de ces assises des instructions fermes de nos dirigeants afin de mettre un terme à ce commerce illite.

Interview réalisé par Placide GNAHOUET