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Côte d’ivoire :Un mois après la suspension de 24 auto-écoles :l’union des directeurs dénonce une cabale

Ivoirinter24 06 Juil 2016 - 20H17

Dimanche dernier, l’union des directeurs d’auto-écoles professionnelles de Côte d’Ivoire UDAEPCI a co animé avec le groupe YAN une conférence de presse. Il s’est agi pour ces deux structures de dénoncer la violation flagrante des dispositions en vigueur dans le cadre de la suspension dont sont victimes 24 auto-écoles membre de ladite union. Le président de ladite union, KOFFI BI DJEDJE ROGER a tenu d’entrée a précisé que les auto-écoles suspendus ne sont pas dans l’illégalité. Dans la mesure ou elles ont été soumises à toutes les démarches exigées pour la constitution d’une auto-école. Pour ce dernier, la mesure de suppressions amorcées, le 03 juin dernier, par la direction générale des transports terrestres et de la circulation, KOUAKOU KOUAKOU ROMAIN, a été motivé par des rapports sans aucun fondement faits par certaines personnes.

 

« Ces auto-écoles ont été suspendues parce que ces personnes sont allés faire croire que ce sont des auto-écoles boutiques qui émettent des bons de prise en charge créant une concurrence déloyale »,a relevé le président de l’UDAEPCI.

Qui a soutenu qu’après une séance d’explication, des injonctions ont été données par le ministre des transports en vue d’ouvrir une enquête pour clarifier la situation.

Le conférencier a également dénoncé le fait que la décision de suspension n’a pas été prise conformément à l’article 28 de l’arrêté 0001 du 06 janvier 1998 portant fixation des conditions d’enseignement de la conduite des véhicules à moteur et d’exploitation d’un établissement d’enseignement de la conduite des véhicules à moteur.

 

«Cet article stipule : l’article 15 peut être retiré à titre temporaire ou définitif par le directeur des transports terrestres après avis de la commission professionnelle.

En cas de non observation des dispositions du présent arrêté le retrait est obligatoirement précédé d’un avertissement dument notifié à l’intéressé et non suivi d’exécution dans un délai d’un mois ».

 

La commission professionnelle dont est membre le président KOFFI BI DJEDJE ROGER n’a pas été sollicité pour avis de même qu’aucun avertissement n’a été adressé aux auto-écoles suspendues, a déploré le conférencier.

Qui ont indiqué que par esprit républicain elles ont accepté de se soumettre à cette disposition convaincue que l’enquête viendra les disculper.  « C’est une question de leadership. Malheureusement  que ces personnes-là ont choisi d’utiliser la voie du dénigrement pour chercher à s’imposer à la tête de toutes les auto-écoles. Mais soyez rassurés, elles n’y parviendront pas » a prévenu le président.

Avant de s’interroger : « pourquoi les structures qui disposent de 6000 bons ADDR sont tolérées alors que le directeur des transports soutient que ces auto-écoles sont suspendues parce qu’elles continuent d’utiliser les bons de prise en charge en dehors d’une procédure mise en place.

De quelle procédure s’agit-il ? »

Il avait à ses côtés le secrétaire général de l’union, MESMIN ACHI ASSAMOI. Le groupe YAN conduit par THIERRY ARSENE ASSAMOI a justifié l’usage des bons de prise en charge par le fait que hommes politiques ont élaboré des budgets pour permettre aux jeunes de bénéficier de bons de prise en charge pour suivre des cours de conduite en vue de l’obtention du permis.

 

Partenaire de l’UDAEPCI, ce groupe a approché les personnes et institutions concernées pour leur proposer de les aider à étendre leur champs d’action à travers leur réseau constitué de 49 auto-écoles sur l’étendue du territoire national. Requête, a fait savoir THIERRY ARSENE ASSAMOI, à laquelle plusieurs personnalités ont adhéré.

 

« C’est ce succès enregistré qui suscite la jalousie chez nos détracteurs. Suite à la mesure, nous avons arrêté ces bons, le temps que l’enquête découvre que les auto-écoles avec lesquelles nous sommes en partenariat font partie des meilleurs du secteur parce qu’elles sont équipées », a-t-il également révélé. Puis, il a annoncé l’organisation d’un programme de sécurité routière sur l’étendue du territoire national. Pour ce qui est des coûts, les conférenciers ont indiqué qu’il n’y aucune loi qui fixe un prix homologué de la formation pour la formation pour le permis de conduire  « Nous ne sommes pas des vendeurs de permis pour la simple raison que le permis n’a pas de coût. Ce sont les cours qui sont payant. Mieux l’article 1 de l’arrêté 0001 stipule que ces dispositions sont applicables à toute personne qui dispense un enseignement de la conduite des véhicules automobiles à titre onéreux ou gracieux. De quelle concurrence déloyale parle-t-on ? », ont –ils soutenu en chœur.

 

Source : Le jour plus | Lundi 04/07/2016

 

 

 

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