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Côte d’Ivoire/Mouvement de contestation : la police universitaire paralyse la ville de Bouaké

IvoirInter24 11 Sep 2018 - 08H15
la police universitaire paralyse la ville de Bouaké

Les agents de la police universitaire de l'Université Alassane Ouattara de Bouaké, ont manifesté leur mécontentement dans 3 villes de la Côte d'Ivoire.

 

Après le mot d'ordre de grève lancé par le Comité des Élèves et Étudiants de Côte d'Ivoire (CEECI), le lundi dernier, 10 septembre, relativement aux frais annexes et le coût élevé des inscriptions dans les établissements publics et privés de Côte d'Ivoire, ce

sont les agents de la police universitaire qui ont pris d'assaut la ville de Bouaké, ce mardi 11 septembre.

 

Exaspérés du retard des payements depuis 5 ans, ces agents de sécurité de l'Université Alassane Ouattara, ont jugé opportun de revendiquer ce qui leur revient de droit.

 

C'est ce ras-le-bol que leur porte-parole national, Diézon Mondé Déza, a exprimé en ces termes. « Ça fait deux mois que la police universitaire est en grève. Nous avons utilisé la voie pacifique pour nous faire entendre par l'État de Côte d'Ivoire. Mais jusque-là rien du tout ».

 

Pour cet agent universitaire, ce problème subsiste depuis l'ère Cissé Bacongo, en son temps, ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique.

 

« L'État sous l'ère du ministre, Cissé Bacongo, a recruté 600 jeunes pour constituer la police universitaire. Et, depuis 5 ans, notre employeur est incapable de définir le salaire de la police universitaire », s'est-il exprimé.

 

Après ces 5 années de disette, la révolte semble être l'option favorable pour que solutions soient trouvées.

 

« Trop, c'est trop ! On ne veut plus d'intermédiaires pour nous faire des promesses fallacieuses et disparaître par la suite », a signifié Diézon Délutte

 

Rappelons que cette lutte s'est étendue sur les villes de Daloa et Korhogo.

 

Makan HEMA

Correspondant Régional

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