Côte d’Ivoire/Transport : Le club mobilité dresse le bilan des transports en Côte d’ivoire
Transports en Côte
d’Ivoire, acquis et perspectives, tel était le thème de la célébration du 10è
anniversaire du journal en ligne, Actu Routes organisé par le Club Mobilité.
Quatre speakers invités ont dressés l’état des transports en Côte d’Ivoire.
Le 14 avril dernier, L’Hôtel Ibis Plateau était
plus cossu pour l’occasion. Actu’ Routes, plate-forme de rencontre et de
discussions sur les questions de transports en général a permis aux quatre
personnalités du secteur de dresser l’état des lieux des transports en Côte
D’Ivoire. Il ressort de l’avis général, qu’en Côte d’Ivoire, il y a un
véritable problème de déplacement. Des transports urbains routiers aux
transports fluvio-lagunaires, le problème de déplacement se pose sérieusement.
Surtout aux heures de pointe, face à une démographie galopante, on note une
insuffisance de véhicules de transport. Dans cette situation, il très difficile
de rentrer chez soi, soit en taxis compteur, en covoiturage assuré par les
taxis communaux mais aussi intercommunaux banalisés appelés communément woro
woro et les mini cars ou Gbakas. Ce sont régulièrement de longues files des
voyageurs qui se dressent dans les différentes gares où elles attendent debout
pendant des heures les rares véhicules pour rentre chez elles. Mêmes spectacles
au niveau des transports fluvio-lagunaires qui étaient jusque-là assuré par les
bateaux bus de la Société étatique des Transports Abidjanais (SOTRA). De 600
véhicules autobus et 10 bateaux bus, on en était à moins de 100 bus et 5
bateaux.
Face à cette situation, Drissa Diaby Président
de l’Association des détenteurs des taxis compteurs de Cote d’Ivoire est
catégorique. Pour lui, depuis lors, les transports n-ont pas bénéficié d’une
bonne organisation, ni de gestion adéquate. Par conséquent, ils se trouvent
aujourd’hui dans un désordre indescriptible. Avec des gares qu’il qualifie
d’hangars, et dénonce la concurrence déloyale que mène depuis quelques temps
les woro woro aux taxis compteurs.
Par contre, Ben Faly salut la libéralisation
des transports, notamment au niveau des transports lagunaires, avec l’arrivée
récente de la Société des Transports Lagunaires (STL). Depuis le 1er avril
2017, cette nouvelles société concurrente la société d’Eta SOTRA sur la lagune
Ebrié, avec des bateaux bus d’un certain design qui attire la convoitise des
usagers. Mais il faut espérer une amélioration de la situation des transports,
avec l’arrivée de nouveaux autobus de la SOTRA , de 2000 à 2500 véhicules à
l’horizon 2020, le financement de projets dans le secteur des transports par la
Banque Africaine de Développement (BAD), la construction de Nouvelle voies
routières urbaines, etc.
KV