Djibo Nicolas, maire de la commune de la ville de Bouaké, a rencontré les populations dans le cadre du projet  de renforcement des infrastructures pour le développement urbain et la compétitivité des agglomérations secondaires (PIDUCAS) de la ville de Bouaké.

Cette rencontre d'information de la population s'est tenue le jeudi 16 février 2017, au palais du carnaval de Bouaké.

Elle fait suite à une étude menée par une équipe d'experts du 14 au 20 février 2017, qui a  permis de collecter des données auprès des autorités politiques, administratives, des différents groupes sociaux, des organisations professionnelles ainsi qu'auprès des populations situées dans les zones d'influence directe des différents sous projets.

Le maire Djibo Nicolas dans sa communication, a émis son ambition de doter la  deuxième ville du pays d'un paysage urbain coquet et admirable, à travers des travaux de l'aménagement de la voie A3 qui traverse la ville du corridor Sud au corridor Nord, le bitumage de la route de Tollakouadiokro et la réalisation d'une aire de repos à 6 km du corridor Nord actuel.

 Avant la mise en œuvre de ce projet financé par la banque mondiale, le maire Djibo Nicolas, a rassuré les populations qu'un recensement sera fait dans le dessein de procéder au dédommagement des personnes situées dans les zones influentes directes.

C’est pourquoi ; le premier magistrat de Bouaké, a invité les populations à s'approprier ce projet en créant un climat favorable à travers la sensibilisation des militaires pour que les événements malheureux qui ont failli faire perdre des projets à Bouaké, ne se reproduisent plus.

«  Je vous prie d'être des portes -voix du projet auprès de nos jeunes frères soldats. Bouaké est sur le point de perdre ces importants investissements à cause des bruits des armes lors des dernières mutineries. Si jamais cela se répète, nous allons dire adieu à ce projet. On a déjà perdu assez de temps à cause de ces mouvements de colère des soldats. Il n'est pas question d'en perdre encore pour un quelconque soulèvement ou motif.  Alors supplions-leur de rester en caserne pour l'intérêt du développement de Bouaké » a-t-il souhaité.

Notons que le démarrage des travaux est prévu pour fin 2017.

Makan HEMA

Correspondant Territorial