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Le président des démobilisés de la cellule 39 dément la rumeur de son arrestation

AIP 28 Oct 2017 - 12H37

Le président des démobilisés de la cellule 39, Ouattara Amadou, a démenti, vendredi, à Bouaké, une information diffusée récemment sur les réseaux sociaux et par certains quotidiens portant à croire qu’il avait été interpellé et molesté par les forces de l’ordre, suite à une manifestation des ex-combattants.
Ouattara Amadou a indiqué qu’il s’agit d’une vidéo qui date de deux mois et affirme avoir été surpris par la diffusion de cette image et le commentaire faisant croire que les membres de la cellule 39 ont manifesté à Bouaké. «Au moment où les ex-combattants sont dans un esprit de paix. Au moment où les ex-combattants sont dans un esprit de dialogue avec l’Etat, je ne vois pas pourquoi, à un moment d’apaisement, de tranquillité, la vidéo est lancée. Je me pose moi-même la question», a-t-il déclaré.
Il dit se souvenir avoir été arrêté et molesté à l’époque parce qu’il était allé porter le démenti à une déclaration de l’un de ses camarades qui avait annoncé une manifestation dans laquelle il ne se reconnaissait pas. A l’en croire, l’image peut provenir de force de l’ordre parce que l’action s’était passée entre 23H00 et 24H00 et à l’absence des civils.
La cellule 39 regroupe les ex-combattants qui ont reçu un badge du Programme national de réinsertion et de réhabilitation communautaire (PNRRC) de matricules commençant par le nombre 39. En tant que leur président, M. Ouattara Amadou affirme les membres de ce groupe sont inscrits dans une dynamique de paix et de dialogue avec l’Etat.
«Ce n’est pas dans la violence que nous allons obtenir quelque chose avec l’état de Côte d’Ivoire. On ne peut pas faire bras de fer avec l’Etat de Côte d’Ivoire», a-t-il souligné, considérant les manifestations passées comme une mauvaise manière de poser leur problème. Il demande à ses camarades de faire attention pour ne pas céder à la manipulation des mains obscures qui voudraient récupérer leur combat.
«La Côte d’Ivoire a vécu une crise et personne d’entre nous ne veut revenir sur cette crise parce que la guerre est derrière nous. Nous avons effacé cette guerre, il ne faudrait pas que d’autres pensent qu’en faisant ça, ils peuvent nous manipuler. Ils se trompent.»
Il plaide auprès des autorités compétentes pour la satisfaction de leurs doléances notamment, la libération de ses quatre camarades emprisonnés, la réinsertion de ses membres pour leur permettre de prendre en charge leurs familles.
Des ex-combattants de Korhogo avaient annoncé qu’ils organiseraient des manifestations, jeudi, mais elles n’ont pas eu lieu dans la ville. Les dispositions sécuritaires ont été certes prises et les initiateurs ont eu des échanges avec les autorités locales. La ville de Bouaké n’a pas été secoué par cette rumeur et n’a connu aucune manifestation de démobilisée depuis lundi.

nbf/kam

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