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Côte d’Ivoire/Droits de l’homme : les défenseurs des droits de l’homme du Hambol et du Gbêkê formés sur une loi fondamentale

Ivoirinter24 05 Déc 2016 - 08H07

La clinique juridique de Bouaké a organisé un atelier de formation sur la loi n°2014-388 du 20 juin 2014 portant promotion et protection aux défenseurs des droits de l’homme, adoptée par l’Etat de Côte d’Ivoire.

 

Cette formation des acteurs des Droits de l’Homme (DDH), a réuni 30 participants en provenance des régions du Hambol et du Gbêkê, les 01, 02 et 03 décembre 2016, à la Cité des lacs de Bouaké.

 

Les objectifs de ce séminaire étaient entre autres, d’amener les DDH, ONG et associations de promotion et défense des droits de l’homme à mieux connaître le cadre juridique de protection de leurs droits et les implications qui en découlent ; aussi permettre à tous les acteurs de défense des droits de l’homme agissant dans la zone de couverture du projet d’avoir une meilleure connaissance du cadre légal de leurs actions afin de s’en prévaloir.

 

« Cet atelier a été motivé du fait que la Côte d’Ivoire a pris une loi pour faire la promotion des droits de l’homme mais cette loi est méconnue. C’est pour que cette loi soit vulgarisée et connue de tous » a relevé Madame Vanié née Moussa Adjo Marie Corine, directrice de la clinique juridique de Bouaké.

 

Selon elle, le défenseur des droits de l’homme, « c’est quelqu’un qui défend un droit fondamental ». C’est dans ce sens que toutes les structures des droits de l’homme doivent œuvrer pour la promotion et la mise en œuvre du respect de leurs droits.

 

La première responsable de la clinique juridique de Bouaké entend pérenniser ce genre de rencontre : « C’est de faire une plateforme qui va se réunir chaque deux mois les acteurs pour discuter de cette question de droit des défenseurs des droits de l’homme parce que la loi a été votée, mais il n’y a pas de décret d’application. Il faudrait ce décret d’application qui sera cette loi d’orientation. Il faudrait que les défenseurs des droits de l’homme se mettent ensemble pour réfléchir afin de pouvoir impulser ce décret pour que ses droits soient réellement mises en œuvre en Côte d’Ivoire ».

 

Le sous-préfet central de Bouaké, Djandé Lorgn, Mohamed Issa, chef de bureau ONUCI chargé des droits de l’homme, au cours de leur intervention, ont exhorté les participants à s’approprier cette loi gage d’une cohésion sociale.

 

Notons que cet atelier de formation s’inscrit dans le programme du projet  de promotion et de protection des défenseurs des droits de l’homme, et a vu le jour grâce à l’USAID et Avocats sans frontières France, et mis en application par l’Association des Femmes Juristes de Côte d’Ivoire (AFJCI).

 

Makan HEMA

Correspondant Territorial

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