A l’occasion de la célébration de la journée internationale de la femme 2019, Le Groupement des organisations féminines pour l’égalité Hommes/Femmes (Gofehf) et Leadafricaines se sont réjouis de l’adoption du projet de loi sur la promotion des droits politiques de la femme lors du conseil des Ministres de ce mercredi dernier. Ladite célébration a eu lieu ce vendredi 8 mars 2019, au Plateau Abidjan au cours d’une conférence de presse ayant pour thème « leadership et participation politique des femmes ».

Ce projet de loi est relatif à l’article 36 qui stipule que l’Etat œuvre à la promotion des droits politiques de la femme en augmentant ses chances d’accès à la représentation dans les assemblées élues.

« C’est fait, le projet est enfin  adopté et notre joie est grande et immense », s’est réjoui la présidente du Gofehf, Rachel Gogoua.

Néanmoins dans une analyse comparative entre l'avant-projet de loi et le projet adopté en Conseil des Ministres que présidente du Gofehf, a relevé que des mesures proposées par les femmes n'ont pas été prises en compte.

« Si nous approuvons le minimum de 30% pour les scrutins uninominaux, nous revendiquons la parité pour les scrutins de liste », avant  de lancer un appel aux femmes en ces termes. « Femmes ivoiriennes le combat continue, parce qu’il y a le vote de la loi à l’assemblée nationale  et la prise du décret d’application », a-t-elle encouragé.

Pour Mme Gogoua, l'expression "quota minimum" est inappropriée et a suggéré que le mot "quota" soit retirée du texte.

Achevant son propos, « Nous  sommes en compétition avec tout le monde. Pour être les meilleures mettons-nous au travail », a lancé la conférencière Angèle Gogoua à l'endroit des femmes.

Les présidentes du  Gofehf, Rachel Gogoua et Leadafricaines, Zamblé Goergette ont noté une avancée notable et exprimé leur gratitude au gouvernement ivoirien. « Nous adressons nos sincères remerciements à son Excellence, M. le Président  de la République, le premier ministre ainsi que les membres du gouvernement pour leur engagement et disponibilité. (…) Mais ce n’est pas fini », ont-elles salué.

Debank